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Former les étudiants à la coopération interprofessionnelle inscrite dans la loi HPST : c’est l’un des objectifs des doyens de l’UFR de médecine et de l’UFR de pharmacie. Depuis le 1er avril 2014, leurs deux UFR ont fusionné pour constituer l’UFR des sciences de santé. Cette nouvelle entité a vocation à intégrer, progressivement, les écoles volontaires formant aux autres professions de santé. Dès la rentrée, en septembre 2014, un département maïeutique devrait ainsi être créé, grâce à l’intégration de l’école de sage-femmes. En termes de moyens, le rapprochement initié par médecine et pharmacie permet la mutualisation de certains cours, alors que le nombre d’étudiants a été multiplié par trois en 15 ans sans que le nombre des enseignants n’ait évolué.
Le Conseil national de l'ordre des masseurs-kinésithérapeutes « ne comprend pas que les masseurs-kinésithérapeutes, en dépit de leur demande unanime, n'aient pas été intégrés à la Paces lors de l'examen de l'article 22 du projet de loi ESR » et « qu'a contrario un article 22 bis crée, à titre expérimental, une première année d'études commune à diverses formations paramédicales » (AEF n°187100 et n°189681), indique-t-il le 25 juin 2013.
Une initiation au droit, à la sociologie, aux sciences de l'ingénieur ou encore à l'histoire : le semestre rebond mis en place en février 2012 à l'université de Bourgogne pour les étudiants de Paces « se caractérise par sa pluridisciplinarité ». « Toutes les UFR ont participé à notre projet », déclare Evelyne Kohli, doyenne de l'UFR de pharmacie qui a piloté le projet, au cours d'un entretien à AEF, mardi 25 septembre 2012. L'uB a anticipé la réforme de la Paces en proposant un an avant la date fixée par l'arrêté du 28 octobre 2009 une réorientation pour les étudiants qui, à l'issue du premier semestre, figurent parmi les 15 % en bas du classement.
« La Paces risque d'hypothéquer l'avenir de la profession », s'inquiète l'Académie nationale de pharmacie dans des recommandations, adressées aux pouvoirs publics et adoptées le 19 septembre 2012, visant à améliorer l'organisation des études de pharmacie. « La poursuite de la Paces en l'état est destructrice sur le plan pédagogique et ne répond pas à ses objectifs » poursuit-elle. « L'analyse structurée des résultats réels de [cette première année] » ainsi que la mise en place d'une « présélection à [son] entrée » ou « d'un concours spécifique en fin de 1ère année » figurent dans les recommandations.