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"Les activités industrielles ont diminué très sensiblement leur contribution à la pollution des milieux, que ce soit l’air ou l’eau, mais des actions ciblées sont nécessaires sur les polluants très nocifs et les poussières", signale Pierre-Louis Dubourdeau, chef du service de la prévention des risques et des nuisances à la Driee, lors du bilan 2013 de l’environnement industriel en Île-de-France. Néanmoins, le cas précis des pressings au perchloréthylène "commence à être sous contrôle", estime-t-il, le nombre de plaintes ayant "drastiquement baissé". Alain Vallet, directeur de la Driee, souligne d’ailleurs que "l’action particulière de la Driee sur les pressings parisiens a conduit à améliorer la réglementation au niveau national". Quant aux sites et sols pollués, la Driee met en avant son travail sur "l'anticipation environnementale" et la mise en place de garanties financières.
La Driee Île-de-France présente jeudi 28 mars 2013 le premier bilan, centré sur Paris et sa proche couronne, de l'action de son service de la police de l'eau, à l'issue de « trois années de retour d'expérience », selon Bernard Doroszczuk, son directeur. Créée en 2010 (AEF n°293999), la Driee regroupe « la totalité des polices environnementales », rappelle-t-il : installations classées, eau, nature, sites et publicité. « Cela permet d'avoir, par rapport à de grands comptes comme le Siaap, une approche intégrée de toutes les politiques environnementales. » La police de l'eau à Paris et sa périphérie s'exerce dans un cadre « fortement artificialisé », poursuit-il. « La pression de Paris sur la Seine est 25 fois plus forte que celle de Lyon sur le Rhône, si l'on prend comme critère le nombre d'habitants ramené au débit du fleuve. »
Les déchets du BTP sont « une vraie problématique » en Île-de-France, « qui ne va pas ralentir dans le cadre du Grand Paris », constate Antoine Pellion, chef du service de la prévention des risques et des nuisances de la Driee, mardi 26 juin 2012, lors de la présentation de l'état 2011 de l'environnement industriel dans la région (AEF n°211812). Les « comportements inacceptables » dans ce secteur font partie « des situations préoccupantes » qui subsistent dans la région, estime Bernard Doroszczuk, directeur de la Driee. L'État craint la réapparition de décharges à ciel ouvert, comme ce fut le cas avec celle de Limeil-Brévannes (Val-de-Marne), pour laquelle la société LGD a été condamnée et 18 autres entreprises sont poursuivies devant le tribunal administratif et au pénal. Poussé par la FFB, l'État entend labelliser les entreprises du BTP pour permettre une traçabilité de leurs déchets, ce qui pourrait devenir une condition d'accès aux marchés publics dans le cadre du Grand Paris.
« La situation de l'environnement industriel francilien est globalement en amélioration », affirme Bernard Doroszczuk, directeur de la Driee Île-de-France, mardi 26 juin 2012, lors de la présentation du bilan 2011 de l'environnement industriel dans cette région. « Les risques accidentels sont mieux maîtrisés, les émissions industrielles sont en baisse. » Cependant, « quelques situations préoccupantes subsistent », concernant notamment le vieillissement des installations. « Des risques peu imaginables il y a quelques années sont maintenant visibles. Il y a un effort d'investissement à faire. » Restent aussi « des comportements inacceptables », notamment dans le secteur des déchets du BTP, comme ce fut le cas avec la montagne de déchets de Limeil-Brévannes (AEF n°215339). De même, « la problématique des sites et sols pollués est de plus en plus prégnante » du fait du Grand Paris.