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La situation des étudiants diplômés des grandes écoles en 2013 se dégrade légèrement rapport aux diplômés 2012. C’est ce que montre l’édition 2014 de l’enquête insertion de la CGE (1), qui porte sur les étudiants diplômés en 2013. Elle est présentée mardi 17 juin 2014 à Paris. Ainsi, les salaires en euros courants sont stables, mais ceux en euros constants continuent de diminuer. Le taux net d’emploi diminue aussi légèrement et s’établit à 80,5 % contre 81,5 % l'année passée. Par ailleurs, les ingénieurs semblent subir davantage cette situation que les managers, puisque leur salaire brut annuel moyen, ainsi que leur taux net d’emploi, diminuent, tandis que ces deux indicateurs remontent chez les managers.
« Les rémunérations de début de carrière ont fortement chuté en euros constants ». Tel est le constat dressé par la CGE (Conférence de grandes écoles) dans son enquête 2013 (1) portant sur l'insertion professionnelle de ses diplômés et présentée à la presse le 18 juin 2013. Entre 2000 et 2013, les rémunérations moyennes brutes et hors primes des managers « auraient baissé de 15 % », celles des ingénieurs « de 11 % », en euros constants. Parmi les autres évolutions révélées par l'enquête, la baisse du taux net d'emploi (2) des diplômés entre les enquêtes 2012 et 2013 ; l'augmentation de 3 points du nombre de diplômés partant à l'international pour leur premier emploi ; la persistance des inégalités hommes-femmes dans l'accès à un CDI et dans les rémunérations. L'enquête, réalisée auprès des diplômés 2012 par chacune des écoles, est coordonnées par l'Ensai, elle-même membre de la CGE.
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« Il y a une amélioration sensible de l'ensemble des indicateurs d'insertion professionnelle de nos jeunes diplômés », résume Bernard Ramanantsoa, président de la commission « aval » de la CGE (Conférence des grandes écoles), lors de la présentation des résultats de l'enquête annuelle sur l'insertion des jeunes diplômés des grandes écoles (1), mardi 19 juin 2012. Dans l'ensemble, c'est-à-dire élèves d'écoles d'ingénieurs et de management, 70,6 % des jeunes diplômés issus de la promotion 2011 exercent une activité professionnelle en janvier 2012, contre 69,4 % des élèves de la promotion 2010. « Cette croissance est significative depuis deux ans », estime Bernard Ramanantsoa. Cette amélioration profite davantage aux ingénieurs qu'aux élèves d'école de management.
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