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"Le projet Saclay a beaucoup changé entre le dépôt de l’idex et aujourd’hui", explique Gilles Trystram, directeur général d’AgroParisTech, deux jours après l’adoption par le CA de l’école des statuts de la Comue "Université Paris-Saclay", par 26 voix contre 15. "Au début, c’était un collectif de présidents et de DG. Aujourd’hui, ce sont des enseignants-chercheurs, des chercheurs, etc., qui sont à la manœuvre. […] On a perdu des dogmes, on est plus pragmatique", estime-t-il. "Ce qui a changé aussi, c’est que nous sommes passés d’une image mettant en avant l’excellence à quelque chose de beaucoup plus fédéral. Aujourd’hui, on travaille avec tout le monde, alors qu’au début, on travaillait avec un % de chacun." Il indique aussi que le déménagement d’AgroParisTech sur le plateau de Saclay n’est pas encore acquis (le CA doit se prononcer en octobre), même si le financement est bouclé.
La version définitive des statuts de la future Comue "Université Paris-Saclay" a été adoptée par le CA de la fondation de coopération scientifique "Campus Paris-Saclay", le 7 mai 2014, puis validée par les services du MENESR. Le document doit maintenant être voté dans les mêmes termes par chaque établissement membre, avant de passer devant le Cneser. Le décret de création de l’université ne devrait cependant pas être publié avant le vote de la loi sur l’avenir de l’agriculture, qui modifie la loi ESR sur la question des Comue (lire sur AEF), et qui est en attente d’une deuxième lecture à l’Assemblée nationale et au Sénat. "La Comue est essentiellement un dispositif de coordination renforcée", explique à AEF le président de la FCS, Dominique Vernay. "Mais il y a un sujet sur lequel délégation a été donnée à l’Université Paris-Saclay : le doctorat, et une partie des masters."
Le Sénat a adopté, mardi 15 avril 2014, le projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, par 175 voix contre 135. Il avait été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale en janvier dernier (lire sur AEF). Ce projet prévoit notamment la création d’un nouvel établissement public national à caractère administratif, "l’Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France", qui "rassemble les établissements d’enseignement supérieur agricole public et les établissements publics à caractère scientifique et technologique sous tutelle du ministre chargé de l’agriculture". Le Sénat a ajouté deux conseils dans sa structure de gouvernance, pour épauler le CA : un "conseil d’orientation stratégique" et un "conseil des membres".
Le projet de loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt (AEF n°468956) a été adopté, mardi 14 janvier 2014, en première lecture à l'Assemblée nationale, par 332 voix pour, 205 contre et 22 abstentions. Le texte sera examiné par le Sénat en avril 2014. Cette loi contient un volet « enseignement, formation, recherche et développement agricoles et forestiers », auquel sont consacrés les articles 26 et 27. Ils prévoient notamment la création d'un « Institut agronomique et vétérinaire de France », qui « rassemble les établissements d'enseignement supérieur agricole public » et a pour mission « l'élaboration et la mise en œuvre de stratégies de recherche et de formation communes aux établissements aux niveaux national, européen et international ». D'autres dispositions concernent l'accès des bacs pros aux écoles d'ingénieurs et la promotion de l'agro-écologie.