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Une première réunion de travail s’est tenue hier jeudi 12 juin 2014 à la Cnam entre les représentants de l’assurance maladie, des syndicats représentant les différentes professions de santé exerçant en ville au sein de cabinets libéraux et des structures collectives (centres de santé) pour défricher le terrain en vue d’un accord conventionnel sur les modalités de rémunération du travail en équipes auprès des patients afin d’améliorer les prises en charge. La question de la forme juridique de l’accord à venir va être étudiée au sein d’un groupe de travail DSS, CNAM, UNPS. Une autre réunion de travail technique est programmée le 25 juin. Elle précédera les négociations conventionnelles proprement dites qui doivent en principe aboutir d’ici la fin du mois de juillet selon le vœu formulé par Marisol Touraine lors des assises du CNPS en mars dernier.
Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, vient d’adresser deux courriers, l’un à Michel Régereau, président de l’Uncam, et l’autre à Frédéric Van Roekeghem, directeur général de l’Uncam, pour leur donner des indications sur les négociations qu’elle leur demande de conduire avec les syndicats parties prenantes aux différentes conventions avec l’assurance maladie sur la généralisation de la rémunération du "travail d’équipe de soin de proximité". Comme annoncé le 14 mars à la convention du CNPS, elle fixe une date limite : l’accord doit être trouvé "avant la fin du mois de juillet 2014". Elle demande au directeur de l’Uncam de la tenir informée chaque semaine des avancées de cette négociation.
Cinq syndicats de professionnels de santé font savoir jeudi 23 janvier 2014 qu'ils estiment l'UNPS « disqualifiée » pour les représenter aux négociations interprofessionnelles sur l'organisation et la rémunération du travail autour de la prise en charge des patients par des équipes pluri-professionnelles. MG France pour les généralistes, l'USPO pour les pharmaciens, le Sniil pour les infirmiers, l'UJCD pour les chirurgiens-dentistes et Objectif Kiné pour les masseurs-kinésithérapeutes font le constat que l'UNPS, « en tant que telle, ne peut pas représenter équitablement les professions concernées par ces négociations ». Pour ces cinq organisations représentatives, l'UNPS apparaît comme un « 'supra-syndicalisme' aux tentations hégémoniques inacceptables ». Elles appellent le gouvernement et l'assurance maladie à en « tirer les conséquences pour l'avenir ».