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Les congressistes de la CFDT adoptent avec 85,88% des suffrages, le rapport d'activité du précédent mandat. Au troisième jour du 48e congrès confédéral de Marseille (Bouches-du-Rhône), mercredi 4 juin 2014, les délégués soutiennent ainsi largement le bilan 2010-2014. En 2010, lors du congrès de Tours, le rapport d'activité avait été adopté avec 86,6% des suffrages. "La CFDT, c'est le syndicalisme moderne, celui dont les salariés ont besoin, celui auquel les salariés font confiance aujourd'hui et encore plus demain. Voter massivement le quitus, c'est donner le carburant pour l'avenir à ce syndicalisme moderne", a ainsi déclaré Laurent Berger, dans sa réponse aux délégués, en amont du vote. Malgré les remous autour du nouveau système de gestion des adhésions et les quelques doutes autour du pacte de responsabilité, la confédération démontre ainsi sa cohésion interne.
"La CFDT est libre. Libre de ses analyses, libre de ses choix et de ses engagements", déclare Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, en ouverture du 48e congrès confédéral de Marseille (Bouches-du-Rhône). Présentant le rapport d’activité du précédent mandat au 1 760 délégués, le secrétaire général assume pleinement le bilan confédéral et insiste sur la nécessité de tenir un discours de vérité aux salariés, "parce qu’on ne bâtit pas d’espérance et de solution sur le déni de la réalité".
Quelque 2 500 délégués de syndicats sont attendus à Marseille (Bouches-du-Rhône) du lundi 2 au vendredi 6 juin 2014, pour le 48e congrès confédéral de la CFDT. 50 ans après sa création, la CFDT aborde ce rendez-vous avec une relative sérénité, affichant une cohésion interne renforcée par les bons résultats de représentativité de mars 2013. Outre l’objectif d’un développement des pratiques syndicales pour devenir la première organisation du pays en 2017, la CFDT pose les bases d’un nouveau modèle économique et social fondé non plus sur la quantité mais sur la qualité.
La direction confédérale de la CFDT se réunit en bureau national, mardi 13 mai 2014 pour notamment examiner la répartition des compétences au sein de la prochaine commission exécutive. Sauf surprise, la composition de la commission et la répartition des dossiers devraient être validées par le prochain congrès confédéral de Marseille qui se tiendra du 2 au 6 juin prochains. Comme annoncé, la commission exécutive sera composée de dix personnes, cinq femmes et cinq hommes, et Véronique Descacq, secrétaire générale adjointe, devrait être chargée de la coordination de la politique revendicative et des politiques de l’emploi.
Laurent Berger, qui tenait vendredi 18 avril 2014 une conférence de presse pour présenter le 48e congrès de la CFDT organisé du 2 au 6 juin à Marseille, a indiqué que sa centrale ne défilerait pas le 1er mai aux côtés de la CGT. Et qu’elle organisera à Paris avec l’Unsa un rassemblement à la rotonde de Stalingrad. Le leader de la CFDT, qui a détaillé les modifications statutaires et le projet de résolution qui seront soumis à ses adhérents lors du congrès qui marquera les 50 ans de la confédération, est revenu sur le pacte de responsabilité et le plan d’économies de 50 Md€ présenté mercredi par Manuel Valls, réaffirmant notamment son "désaccord sur le gel des prestations sociales". Il a en outre précisé qu’il envoyait un courrier aux organisations patronales pour leur demander d’ouvrir "très vite" dans les branches les négociations sur les contreparties au pacte de responsabilité.
« Très clairement, je crois que la CFDT a passé un cap en mars [avec les résultats de la représentativité syndicale], et je le dis avec d'autant plus d'aisance que je n'en suis pas le créateur. Un cap où l'on a vu […] la confiance forte accordée par les salariés du privé et où l'on est au coude à coude avec la CGT. La CFDT n'a pas à être en opposition avec eux, mais n'a pas non plus à les considérer comme les plus grands », déclare Laurent Berger, à l'issue du rassemblement de 5 000 élus et mandatés de la CFDT à Paris, jeudi 10 octobre 2013. Une CFDT « fière », « offensive et conquérante », « qui affiche des résultats » et qui « assume ce qu'elle est et ce qu'elle fait » : tel est le portrait qu'en a dressé le secrétaire général, dans son discours de clôture.