Politique de cookies
Le groupe AEF info utilise des cookies pour vous offrir une expérience utilisateur de qualité, mesurer l’audience, optimiser les fonctionnalités et vous proposer des contenus personnalisés. Avant de continuer votre navigation sur ce site, vous pouvez également choisir de modifier vos réglages en matière de cookies.
Politique de protection des données personnelles
"Il y a toujours une éternelle lutte entre sécurité et dignité des personnes. La sécurité l’emporte encore très largement, au point que la dignité, au fond, est un peu oubliée." C’est ce qu’affirme le Contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, mercredi 4 juin 2014. Il s’exprimait lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il est revenu sur les six années passées au CGLPL, son mandat prenant fin le 13 juin prochain. "En créant une instance de recours pour les personnes privées de liberté, nous avons permis d’écouter l’inaudible. Des personnes qui n’avaient pas voix au chapitre ont pu nous écrire et témoigner de leur situation", souligne-t-il. Il détaille les évolutions permises par la création du CGLPL, mais aussi les échecs et revient sur la réforme pénale et le radicalisme en détention.
Que diriez-vous de découvrir nos services d’information en temps réel ainsi que les dossiers thématiques et les newsletters de nos rédactions ?
Nous vous invitons à formuler une demande de test pour accéder à AEF info.
"Si aucune disposition de ce projet n’aboutissait à modifier la vie en prison, il raterait en partie son but", affirme le Contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, lors de son audition par la commission des Lois du Sénat sur le projet relatif à la prévention de la récidive et à l’individualisation des peines, mercredi 30 avril 2014. Il précise qu’il y a pourtant "un lien entre les conditions de détention et la récidive : une bonne prise en charge au sein de la prison facilite l’insertion et par conséquent écarte les personnes condamnées de la récidive, et de mauvaises conditions d’existence en détention facilitent la récidive". Jean-Marie Delarue estime en outre qu’il existe "encore beaucoup trop d’ambiguïté" concernant la nouvelle peine de contrainte pénale et revient sur "l’élargissement des pouvoirs des services de police" prévu par le texte.
« L'administration pénitentiaire et la police n'ont pas aujourd'hui les moyens pour contrôler les téléphones portables de tous les détenus après confiscation. Je préférerais que l'on autorise les téléphones portables [en détention] et que l'on effectue des contrôles systématiques, pour voir qui a été appelé. Cela serait beaucoup plus sûr que ce qui se passe aujourd'hui. » C'est ce qu'affirme Jean-Marie Delarue, Contrôleur général des lieux de privation de liberté, lors de son audition par la commission des Lois de l'Assemblée nationale, mercredi 12 février 2014. « J'y vois un facteur d'apaisement considérable de la détention qui l'emportera et de très loin sur les facteurs de risque », indique-t-il précisant également être favorable à la possibilité d'un accès à internet pour les détenus. Jean-Marie Delarue détaille également la proposition de loi, adoptée au Sénat, modifiant ses missions (AEF Sécurité globale n°473575).
« On doit prêter attention à la manière continue dont, avant la prison, durant l'incarcération et après la sortie, les personnes incarcérées sont regardées et prises en charge. » C'est ce qu'affirme le Contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, dans un article publié dans la « Revue du Mauss » et mis en ligne par le CGLPL, mercredi 22 mai 2013. Dans cet article, intitulé « Continuité et discontinuité de la condition pénitentiaire », il décrit « l'évidente rupture que caractérise la vie en prison avec la vie antérieure ».