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Alors que les 16 membres de la Comue "Université de recherche Paris Sciences & Lettres" (1) sont en train d’en voter les statuts, une certaine tension agite ses dirigeants. Car le pari pris sur la montagne Sainte-Geneviève n’est pas encore gagné. Assemblage de grands établissements, écoles, fondations de recherche et organismes, souvent dérogatoires ou uniques en leur genre, liés par leur proximité géographique et des valeurs communes - l’excellence, la sélection, la marque - PSL est aussi inextricablement lié, par ses moyens humains et matériels, aux grandes universités parisiennes… toutes membres d’autres regroupements. Une situation de dépendance, quelque peu masquée par le prestige de ses membres, qui pourrait contrarier les velléités d’émancipation de cette "université" qui se rêve d’un nouveau genre. À moins que l’État ne sache en accompagner l’émergence.
Pour l'Aeres, le Collège de France devrait articuler « plus clairement » son positionnement dans le PRES PSL et sa vision stratégique. C'est ce que relève l'agence dans un rapport d'évaluation de l'institution daté d'août 2013 qui souligne à ce titre « l'insuffisance du débat interne sur certains enjeux, notamment sur ceux que recouvre son appartenance au PRES PSL ». Serge Haroche, administrateur du Collège, indique dans sa réponse qu'il ne souhaite pas que l'établissement intègre une CUE sous la forme d'un EPSCP car il entend « préserver son identité statutaire », mais réaffirme « son plein engagement dans les projets partagés de la FCS PSL ».
« La soutenabilité du développement à l'international [de l'université Paris-Dauphine] est en suspens : les ressources financières et plus encore humaines peuvent faire craindre que l'établissement ait atteint ses limites en termes de moyens permettant d'accompagner sa croissance ce qui ne peut que l'inviter à poursuivre sa mutation organisationnelle. » C'est ce qu'écrit l'Aeres, en conclusion de son rapport d'évaluation de Dauphine, daté d'août 2013. Saluant le « saut qualitatif » effectué par la « plus petite université d'Île-de-France » (1) en matière d'organisation et de gestion, ainsi qu'une production de recherche « en forte augmentation », les experts de l'Aeres soulignent néanmoins plusieurs points faibles, parmi lesquels un « pilotage insuffisant de l'offre de formation » et une « absence de contrôle qualité des programmes délocalisés », et s'interrogent sur le « risque de dilution » de la marque Dauphine au sein de PSL.
PSL (Paris sciences et lettres) annonce la création d'un nouveau doctorat intitulé Sacre (sciences, arts, création, recherche), dont l'ambition est de « rapprocher artistes, créateurs et scientifiques », mercredi 3 octobre 2012. Ce doctorat résulte de la coopération, au sein de PSL, de cinq de ses membres : l'ENS Paris, le CNSAD (Conservatoire national supérieur d'art dramatique), le CNSMDP (Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris), l'Ensad (École nationale supérieure des arts décoratifs) et l'Ensba (École nationale supérieure des beaux-arts). La première promotion, qui fera sa rentrée le 6 novembre, comprendra une quinzaine de doctorants, qui bénéficieront de « contrats doctoraux pour trois ans » financés dans le cadre de l'idex (initiative d'excellence). « Pour l'instant, c'est l'ENS qui héberge provisoirement ce doctorat, en attendant que le ministère approuve la création de notre propre école doctorale », indique Monique Canto-Sperber, présidente de PSL. Pour accompagner le lancement du doctorat, les cinq établissements partenaires organisent dans leurs locaux un festival « Accélération » du 5 au 20 octobre (1).
« Notre ambition est d'offrir une formation en premier cycle solide, ouverte sur la recherche et qui puisse constituer le ferment d'un esprit critique. » C'est ce qu'explique Monique Canto-Sperber, présidente du PRES « Paris Sciences Lettres », mardi 29 mai 2012, à l'occasion de la présentation du cycle universitaire PSL - Henri IV. Présentant ce nouveau cursus comme un « premier cycle pluridisciplinaire novateur », Monique Canto-Sperber souligne que celui-ci « tente de concilier les atouts de la formation en premier cycle telle qu'elle est menée dans les grandes écoles et telle qu'elle est menée par les universités ». Également présent, Patrice Corre, proviseur du lycée Henri IV, précise que la formation va « allier les atouts des deux volets du système dual français », avec à la fois « une consolidation et un approfondissement des savoirs », et « une initiation à la recherche dès le départ ».