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Malgré une hausse des taux de contribution aux pensions, les dépenses de personnel de la présidence de la République ont diminué de 0,24 % par rapport à 2012, à 66,9 millions d’euros, selon le RAP (rapport annuel de performance) de la mission budgétaire "Pouvoirs publics" annexé au projet de loi de règlement du budget pour 2013, présenté en Conseil des ministres mercredi 28 mai 2014. Cette diminution s’explique par une "décélération des effectifs" et la "poursuite d’une politique d’encadrement salarial". En tenant compte de l’allocation d’aide de retour à l’emploi, les charges de personnel s’inscrivent toutefois en hausse, à 67,6 millions d’euros en 2013 contre 67,5 millions en 2012. Ces charges représentent 64 % des dépenses de l’Élysée qui se sont élevées à 101,1 millions d’euros en 2013.
La baisse de 0,6 % des dépenses de masse salariale hors pensions de l’État en 2013, à 80,34 milliards d'euros, s'explique en partie par des transferts de personnels à des opérateurs, selon le rapport annuel de la Cour des comptes sur l'exécution du budget 2013 de l’État, rendu public mercredi 28 mai 2014, jour de présentation en Conseil des ministres de la loi de règlement 2013. Hors transfert aux opérateurs, et en tenant compte de la hausse des dépenses de pensions, les dépenses de personnels globales s'élèvent à 119,60 milliards d'euros en 2013 contre 118,95 milliards en 2012, soit une hausse de 0,5 %, du fait de la hausse des dépenses de pensions. Cette stabilisation est cependant due, selon la Cour, à des facteurs non pérennes tels que le gel du point d'indice et les effets de baisses d'effectifs antérieurs.
L’exécution du budget du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle, a été "correctement maîtrisée" l’année dernière juge la Cour des comptes dans son rapport annuel sur la mise en œuvre de la loi de finances 2013, rendu public mercredi 28 mai 2014, jour de présentation en Conseil des ministres de la loi de règlement 2013. Toutefois, la juridiction financière recommande une nouvelle fois à l’État de renforcer le pilotage des dépenses au titre de l’emploi en renforçant le lien entre l’allocation des moyens, qui sont essentiellement des dépenses de guichet, et l’évaluation de la performance des dispositifs visant sécuriser les parcours professionnels. En outre, la Cour considère que l’augmentation des moyens dédiés à la politique de l’emploi pour lutter contre le chômage en 2013, n’est pas compatible avec la trajectoire budgétaire globale de réduction des dépenses publiques.
Le projet de loi de finances pour 2014 repose sur une quasi stabilisation de la masse salariale de l'état et une baisse nette de 1 373 emplois d'agents de l'état (opérateurs compris). Hors pensions, la masse salariale évolue ainsi de « 0,2 % par rapport à 2012, soit 0,1 % par an en moyenne », se qui induit une économie de 1,7 milliard d'euros précisent les documents budgétaires diffusés mercredi 25 septembre 2013 à l'occasion de la présentation du PLF 2014 en Conseil des ministres. Cette stabilisation est due au gel du point d'indice dans la fonction publique, à la maîtrise des enveloppes catégorielles et à une maîtrise des effectifs. Conformément à l'engagement présidentiel, ceux-ci progresseront dans l'enseignement, la sécurité et la justice (+10 979) ce qui implique des suppressions de postes dans les autres secteurs (-13 123), au premier chef à la Défense (-7 881). Soit un solde net négatif en 2014 mais positif sur deux ans (+3 347 pour 2013 et 2014).