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L’Agence française de développement a réalisé un volume de 7,8 milliards d’euros d’engagements financiers en 2013, soit 8 % de plus qu’en 2012, rapporte lundi 26 mai 2014 Anne Paugam, directrice générale depuis un an de cet établissement public chargé de mettre en œuvre la politique de développement du gouvernement. Sur le volume total de ces engagements, 47 % ont eu des co-bénéfices sur le climat, soit trois points de moins que l’objectif de 50 % que se fixe l’agence dans le cadre de son plan pluriannuel 2013-2016 (lire sur AEF). La priorité a été donnée à l’Afrique subsaharienne, avec 2,778 milliards d'euros de financements, dont 81 % venant du budget de l’État. Anne Paugam a souligné son souhait de développer l’apport de garanties et de participations de l’agence, en fonds propres, face à la demande grandissante, en plus des prêts non souverains, "priorité et originalité de l’AFD".
L’AFD a dévoilé le lundi 17 mars 2014 ses engagements de financement en eau et assainissement, qui seront de 700 millions d’euros par an pour les pays étrangers sur la période 2014-2018. Ces financements représentent une augmentation de 100 millions d’euros par an par rapport à la période précédente et visent à renforcer les engagements de l’agence en matière d’accès à l’eau et à l’assainissement, alors que "768 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable" dans le monde, précise à AEF Cassilde Brenière, chef de la division eau et assainissement à l’AFD. À l’approche de la journée mondiale de l’eau qui se tient demain samedi 22 mars 2014, elle rappelle que "l’eau est un droit humain" et que si "les objectifs du millénaire sont atteints, ils restent imparfaits".
Le projet de loi d'orientation et de programmation relative à la politique de développement et de solidarité internationale, porté par Pascal Canfin, ministre délégué au Développement, est adopté en première lecture (1) par l'Assemblée nationale, lundi 10 février 2014. Avec pour objectif de renforcer la lutte contre l'évasion fiscale et les paradis fiscaux, un amendement du gouvernement prévoit, via un reporting pays par pays, plus de transparence des groupes et des entreprises qui soumissionnent aux appels d'offres de l'AFD (Agence française de développement). Mais la notion de pénalité a disparu, souligne une députée UMP. Plusieurs amendements intègrent également la notion de RSE et le principe de devoir de vigilance dans la loi, mais les amendements plus précis sur la responsabilité juridique des entreprises quant au devoir de vigilance ont été retirés (AEF n°474823).
« En 2012, l'agence s'est fermement affirmée comme un acteur responsable de la solidarité internationale », « en prenant en compte simultanément les dimensions économique, sociale et environnementale du développement », affirme le directeur général de l'AFD (Agence française de développement), Dov Zerah, lors d'une présentation à la presse du bilan 2012 de l'agence, mardi 23 avril 2013. Cet établissement public chargé de mettre en oeuvre la politique de développement du gouvernement a financé 648 nouveaux projets à hauteur de 6,977 milliards d'euros au total en 2012 (contre 6,8 milliards d'euros en 2011 et 6,1 milliards d'euros en 2009), soit 33 % de l'aide publique au développement de la France. Par ailleurs, 2,428 milliards d'euros (soit 48 % du volume total) ont été dédiés à des projets ayant un « co-bénéfice climat » en 2012, contre 2 milliards en 2011 et 2,6 milliards en 2010. Ils concernent 54 projets.