En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Les salariés français sont plus mécontents au travail que leurs homologues européens, si l’on en croit un sondage Edenred-Ipsos dont les résultats sont publiés mardi 20 mai 2014 (1). Non seulement ils sont plus nombreux à se déclarer démotivés (38 %, contre 29 % en moyenne en Europe), mais ils se disent aussi plus souvent insatisfaits de la reconnaissance de leur travail, de la considération qu’on leur montre, ou encore de la rémunération fixe qu’ils perçoivent. À l’inverse, ils sont moins nombreux que la moyenne européenne à estimer qu’ils consacrent trop de temps à leur travail (75 %, contre 80 %).
Le taux d'engagement des salariés européens « continue de progresser » pour atteindre 57 % en 2012 : tel est le principal constat de l'étude « 2013 trends in global employee engagement » du cabinet de conseil Aon Hewitt, publiée mercredi 22 mai 2013 (1). En France, ce taux a augmenté de 7 points entre 2011 et 2012, mais reste « parmi les plus bas d'Europe », à 44 %. La population de salariés la plus engagée est celle des dirigeants et cadres dirigeants, selon l'étude, qui identifie également les principaux leviers de l'engagement des salariés : les opportunités de carrière, l'image de l'entreprise, la rémunération, les processus de travail et l'innovation. La rémunération « a pris de l'importance ces deux dernières années », les employeurs faisant face à une nouvelle génération de salariés « très demandeurs de reconnaissance financière et non financière ».
L'édition 2012 du rapport mondial sur l'engagement (1) réalisé par Aon Hewitt, cabinet de conseil en management et administration des ressources humaines, révèle, « après plusieurs années de recul, une évolution positive du niveau d'engagement des salariés à l'échelle mondiale : 58 % des salariés étaient engagés en 2011, contre 56 % en 2010 ». L'engagement, selon Aon Hewitt, recouvre les notions de « mobilisation des salariés pour la réussite de leur entreprise, de fierté d'appartenance et de fidélité envers celle-ci ». L'étude révèle une progression des scores de perception des employés en 2011 dans trois domaines en particulier : l'efficacité du leadership à l'échelle de l'entité commerciale ou de la division opérationnelle (à 61 %, contre 54 % en 2010), les pratiques de gestion des RH permettant de créer un environnement de travail positif (à 53 %, contre 47 % en 2010), la perception selon laquelle les relations avec les clients sont enrichissantes (à 75 %, contre 70 % en 2010).
40 % des salariés français se disent démotivés au travail, alors que 86 % sont parallèlement « heureux au travail », ou « fiers de leur travail ». C'est ce que révèlent les résultats du sixième baromètre « Bien-être au travail et motivation des salariés français », réalisé par Ipsos et Edenred, et publié mardi 3 avril 2012 (1). À la démotivation des Français s'ajoute l'inquiétude croissante face à leur avenir professionnel. Avec un taux de chômage structurellement élevé (9,9 %), ils se disent à 53 % seulement confiants en l'avenir. Cette inquiétude est d'autant plus forte chez les agents de la fonction publique « qui vivent une transformation profonde de leur métier », selon les auteurs. Seuls 45 % de ces derniers se disent confiants en l'avenir de leur administration contre 85 % en Allemagne. Plus d'un tiers d'entre eux (38 %) affichent même la volonté de quitter leur administration.