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Le réseau des IAE annonce, mardi 20 mai 2014, un changement d’identité : il devient "IAE France". Cette évolution s’accompagne d’un nouveau logo et de nouveaux projets menés en commun entre les 32 IAE du réseau. Le sigle "IAE" n’est plus censé se développer, au profit de l’expression "écoles universitaires de management". "Notre ambition est d’être la référence française publique de l’enseignement supérieur et de la recherche en sciences de gestion", affirme Jérôme Rive, président d’IAE France. Une campagne nationale de communication, première du genre pour les IAE, est également lancée sur les supports digitaux. Quant aux projets communs, ils portent sur une mobilité étudiante inter-IAE (qui pourra être diplômante), la création de "tutorats doctoraux", une offre IAE France auprès des entreprises et la mise en dynamique du réseau des 425 000 diplômés.
« Il est important d'avoir un acteur public dans le domaine des sciences de gestion et du management », estime Jérôme Rive, directeur de l'IAE de Lyon et président du Réseau des IAE, à l'occasion de la présentation d'une étude sur l'image des IAE, le 17 octobre 2013. « 20 % des étudiants du supérieur suivent des études en gestion. Ce chiffre est à mettre en regard du nombre d'enseignants-chercheurs dans la discipline (4 000) : il y a peut-être des choix d'affectation différents à faire de la part de l'État », glisse-t-il. Isabelle Barth, directrice de l'EM Strasbourg, renchérit : « L'université est en désamour avec les sciences de gestion et le management. Elle doit apprendre à aimer cette discipline, qui attire beaucoup d'étudiants. C'est un challenge du réseau que de porter cette composante publique de la gestion. » Les 32 IAE du réseau accueillent 45 000 étudiants à eux seuls, soulignent-ils aussi.
Le CSL (Comité de suivi de la licence et de la licence professionnelle) s'est prononcé en faveur d'une mention unique de licence regroupant l' « économie » et la « gestion », lors de sa réunion plénière du 22 mai 2013. Ce projet suscite des réactions du Réseau des IAE et de l'association étudiante Uneg (PDE). Le CSL propose aussi divers « ajustements » au projet de nomenclature des mentions de licence, engagé dans le cadre de la réforme de l'accréditation figurant dans le projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche (AEF n°197023).
« On pouvait supposer l'impact de notre établissement [sur notre environnement], mais l'intervention extérieure de la Fnege (Fondation nationale pour l'enseignement de la gestion des entreprises) permet de le matérialiser et cela valorise le travail de nos collaborateurs », explique à AEF Jérôme Rive, le directeur de l'IAE de Lyon, le 22 janvier 2013. L'IAE présente les résultats de son audit réalisé en 2012 par la Fnege, qui propose un nouvel indicateur, le « Business school impact score » (BSIS). Cet outil, qui n'est pas une accréditation ou un label, doit permettre d'évaluer l'impact d'une business school sur son environnement (AEF n°211134). L'IAE de Lyon est l'un des premiers établissements à l'utiliser. L'étude a été réalisée à partir de documents consultés et d'entretiens réalisés par la Fnege en juin 2012 au sein de l'IAE (1).
« Les IAE souhaitent la reconnaissance institutionnelle par le MESR de leur modèle, ainsi que l'application stricte du cadre réglementaire lié à leur statut d'école et institut interne des universités », indique Jérôme Rive, président du réseau des IAE et directeur de l'IAE de Lyon (AEF n°212855), jeudi 25 octobre à l'occasion d'une conférence de presse du réseau. « Les IAE bénéficient pour la plupart d'un statut dérogatoire (article 713-9 du code de l'Éducation) leur conférant une autonomie de stratégie et de fonctionnement. Mais ce statut n'est pas reconnu dans toutes les universités. » Cette conférence de presse est aussi l'occasion de présenter la contribution du réseau aux assises de l'enseignement supérieur et de la recherche.