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"Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a fixé comme objectif que le Japon devienne le pays au monde où le contexte est le plus propice à l’innovation." C’est ce que déclare Yuko Harayama, membre exécutive permanente du Conseil japonais pour la science, la technologie et l’innovation, lors d’une conférence à Paris mercredi 7 mai 2014. Ce conseil, "créé dans les années 1990", est placé sous la responsabilité du Premier ministre. Il a intégré, "par modification de la loi, en avril dernier", la dimension d’innovation, "ce qui va au-delà du symbole et l’oblige à travailler avec les industriels", précise Yuko Harayama qui détaille au cours de sa conférence les enjeux, atouts et difficultés de la politique scientifique japonaise à cet égard.
La France se classe en troisième position au niveau mondial et en première position au niveau européen du classement 2012 des « 100 premiers innovateurs mondiaux » publié le 4 décembre 2012 par Thomson-Reuters. Treize de ses organismes et entreprises sont considérés par l'étude comme faisant partie des 100 organisations les plus innovantes dans le monde – contre onze en 2011. Pour établir son classement, Thomson-Reuters se fonde sur quatre critères liés aux brevets déposés : le « taux de succès » (la différence entre les brevets déposés et ceux validés), la « dimension mondiale » (reconnaissance du brevet au-delà du pays d'origine), le fait qu'ils reposent « sur des innovations réelles » (et non sur l'amélioration de techniques existantes), et enfin leur « influence » (le nombre de fois où un brevet d'origine est cité par d'autres demandeurs).
« L'efficacité du transfert de technologie n'est pas jugée satisfaisante au Japon par la plupart de ses acteurs : selon une étude de l'Inpit (le centre national japonais d'information et de formation à la propriété intellectuelle), le marché des brevets licenciés est considérablement inférieur à celui des États-Unis, les retours sur investissement sont faibles et l'impact sur l'économie peu appréciable. » C'est ce qu'indique un rapport d'étude (1) intitulé « Recensement et évaluation des dispositifs de valorisation de la recherche au Japon », publié en septembre 2010 par l'ambassade de France au Japon.