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Si l'Unef, la Fage et PDE s'opposent à la sélection en master telle qu'elle existe aujourd'hui, c'est-à-dire entre la première et la deuxième années de ce cycle, leurs propositions de réforme divergent. PDE souhaite un "décalage de la sélection à l'entrée du master", à l'instar de la CPU (Conférence des présidents d'université), tandis que la Fage et l'Unef sont toutes deux contre toute sélection. Mais Julien Blanchet, président de la Fage, estime "indispensable" d'accompagner la suppression de la sélection en master par la création d'une plate-forme "admission post-licence", construite sur le modèle d'APB. In fine, afin d'examiner ces propositions, PDE et la Fage demandent "maintenant" l'ouverture de ce dossier, tandis que l'Unef souhaite que le débat soit posé "de manière plus large et plus politique, dans le cadre de la Stranes".
"La question du passage M1-M2 n'a pas encore été traitée mais le cabinet a confié une mission en ce sens à la Dgesip", indique le rapport annuel de la médiatrice de l’éducation nationale et de l'enseignement supérieur, Monique Sassier, rendu public mercredi 14 mai 2014, à Paris. Il poursuit : "La discussion sera ouverte en 2014 avec la CPU et les organisations étudiantes. Techniquement, il ne s'agit que d'un arrêté à modifier mais l'enjeu est tel qu'il faudra vraisemblablement plusieurs années pour faire aboutir la réforme." Interrogée par AEF, Monique Sassier indique que "toute sélection qui coupe le master en deux rompt la logique du LMD". De son côté, le cabinet de Geneviève Fioraso, secrétaire d’État à l'Enseignement supérieur et à la Recherche assure qu' "il n'y a aucun projet de modification de l'arrêté master" et qu'aucun groupe ne travaille sur ce sujet.
Le tribunal administratif de Bordeaux enjoint au président de l’université Montesquieu Bordeaux-IV d’inscrire une étudiante en M2 recherche de "droit des affaires", par une décision du 5 décembre 2013. Selon le TA, depuis la loi LRU, le M2 relève du 2e cycle, et non pas du 3e cycle comme l’avait fait valoir l’université. S’appliquent donc les dispositions du 2e cycle selon lesquelles "l’admission dans les formations du 2e cycle est ouverte à tous les titulaires des diplômes sanctionnant les études de 1er cycle". Bordeaux-IV ne peut pas non plus invoquer "la capacité d’accueil limitée", en l’absence du décret listant les formations de 2e cycle dans lesquelles l’admission peut dépendre des capacités d’accueil des établissements. "Ce jugement est intéressant et, au vu du code de l'éducation, semble imparable", estime Bernard Toulemonde, juriste et IGEN honoraire, interrogé par AEF.
Participation des conseils de perfectionnement à la définition des programmes, accréditation des écoles d'architecture, encadrement des formations de santé privées, développement de la formation à l'entrepreneuriat. Ce sont quelques uns des amendements au projet de loi ESR adoptés par l'Assemblée nationale les 23 et 24 mai 2013 aux articles relatifs aux formations de l'enseignement supérieur. Par ailleurs, les députés ont rejeté la proposition de l'UMP d'introduire une sélection à l'entrée du master. Ils ont également rejeté l'idée avancée par les députés écologistes de distinguer davantage dans la loi les établissements publics et privés dans le cadre de l'accréditation.