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"Les Comue sont à mes yeux incontournables, parce que tout le monde - nos interlocuteurs en région les premiers - raisonne maintenant en termes de politique de site. Si l’ESC reste à côté, elle sera invisible." C’est la position que défend le directeur général de l’ESC Dijon Bourgogne, Stéphan Bourcieu, dans une interview à AEF, le 14 mai 2014. À l’occasion de l’obtention de l’accréditation AACSB, il s’exprime aussi sur la qualité de la formation au management en France, mise en regard des piètres résultats du pays en matière de commerce extérieur. "Le seul endroit où l’on a accepté la mondialisation, en France, c’est dans les grandes entreprises, qui sont d’ailleurs souvent gérées par des diplômés de grandes écoles", argue-t-il. Il revient enfin sur les résultats de la stratégie de différenciation de l’ESC Dijon dans le domaine des vins et spiritueux.
L'université de Bourgogne et l'université de Franche-Comté révisent leur projet de Comue où, initialement, elles prévoyaient d'associer les écoles par le biais d'une convention. À l'issue d'une réunion organisée le 20 décembre 2013 à Besançon, en présence de représentants de la Dgesip et de la DGRI, les deux universités ont accepté l'entrée des écoles dans la Comue, comme membres fondateurs. Les discussions sont en cours avec, outre le CNRS, l'UTBM, l'ENSMM, AgroSup, l'ESC Dijon et le centre d'Arts et Métiers ParisTech à Cluny. L'un des enjeux : être en position de marche, avec une gouvernance la plus intégrée possible, pour le dépôt d'une candidature à l'idex 2.
Pour donner plus de « visibilité », sur les marchés mondiaux, aux quatre programmes qu'il a développés autour du management des vins et spiritueux, le groupe ESC Dijon-Bourgogne crée une « school of wine and spirits business » (SWSB), officiellement inaugurée vendredi 15 novembre 2013 à Beaune (Côte-d'Or). Son directeur, Jérôme Gallo, précise qu'elle a pour ambition de devenir « la référence mondiale » en matière de vins et spiritueux. La SWSB figure dans le plan stratégique 2013-2017 du groupe, qui vise à donner à l'ESC « un rayonnement international à travers un champ d'expertise pour lequel elle a une vraie légitimité », indique Stéphan Bourcieu, directeur général de l'ESC Dijon-Bourgogne. La SWSB a pour ambition de former entre 150 et 200 étudiants chaque année au niveau master.
« Le déploiement des Moocs vient conforter, plus que concurrencer, le business model des grandes écoles de management, dans lequel la création de valeur ne se limite pas à la transmission des connaissances », écrivent Stéphan Bourcieu, directeur général du groupe ESC Dijon-Bourgogne, et Olivier Léon, directeur adjoint, dans un article intitulé « Les Moocs, alliés ou concurrents des business schools » paru dans « L'Expansion management review » de juin 2013 (1). « Paradoxalement, cette approche pédagogique est même susceptible d'améliorer la qualité des connaissances transmises aux étudiants, mais aussi la demande de services complémentaires d'accompagnement. » Les deux auteurs concluent que si les cours en ligne ne concurrencent pas directement les business schools, ils « peuvent se révéler être un produit de substitution redoutable aux traditionnels manuels ».