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Les assistants de prévention et de sécurité (APS) ont surtout « permis aux établissements de travailler sur des sujets sur lesquels les équipes n'avaient pas eu le temps de se pencher », déclare à l'AEF Antoine Delgado, IA-IPR établissements et vie scolaire. Éric Martin, recteur de l'académie de Besançon, tire les mêmes conclusions en estimant que les APS sont à l'origine de « partenariats » ou « d'actions de prévention » que les chefs d'établissement « n'avaient pas la possibilité de travailler eux-mêmes ». Les missions des APS, définies par une circulaire, sont exercées de façon inégales par les APS, indique le ministère de l'Éducation nationale dans le bilan de ce dispositif (AEF n°184441). Le retour d'expériences, dans les académies de Dijon et de Besançon, met en lumière leur rôle dans le développement des partenariats avec les acteurs de la jeunesse, hors Éducation nationale.
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Les missions exercées par les assistants chargés de prévention et de sécurité « recouvrent un spectre relativement étendu », indique un bilan au 31 mai 2013 portant sur le recrutement, la formation et les missions remplies par les APS établi par le ministère de l'Éducation nationale et dont AEF a eu copie (1). Ces personnels « apportent un regard différent dans l'établissement » et leur rôle « de facilitateurs de liens entre les membres de la communauté éducative est apprécié ». Si le ministère relève que leur formation « semble bien adaptée » aux missions qu'ils exercent, il note que leur rôle n'est pas encore reconnu par tous les adultes et que des interrogations se posent « sur les perspectives professionnelles et sur la pérennité des fonctions ». À la rentrée 2012, 500 emplois d'APS ont été créés et placés « dans les établissements les plus difficiles » (AEF n°213146).
« En matière de lutte contre la violence scolaire, nous avons inventé un nouveau métier [les assistants de prévention et de sécurité], nous allons d'ailleurs faire un certain nombre d'annonces pour le pérenniser, pour professionnaliser les assistants de prévention et de sécurité qui font un bon travail, alors qu'on a été obligés de faire vite, de les mettre en place très tôt, dans une communauté éducative qui a priori avait du mal à voir quelle allait être leur fonction à côté du CPE, à côté des assistants d'éducation », déclare Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, auditionné par la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale mercredi 30 janvier 2013. « Et les résultats arrivent », se réjouit le ministre. Il remarque que ces personnels ont été mis en place « sans avoir démantelé les équipes mobiles de sécurité, mais en trouvant la façon d'organiser cela, et de poursuivre des travaux qui avaient été faits sur le harcèlement ». 500 emplois d'APS ont été créés à la rentrée 2012 et placés « dans les établissements les plus difficiles » (AEF n°213146).
« Aujourd'hui, des milliers d'établissements nous demandent de créer des postes d'assistants de prévention et de sécurité (APS) », affirme Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, lundi 12 novembre 2012, lors d'un déplacement au lycée professionnel Romain-Rolland à Amiens (Somme). « La création de ce nouveau métier, qui était une mesure d'urgence pour la rentrée, suscite parfois quelques réticences ou quelques questions, mais il est tout à fait normal que tout ne soit pas calé dès le début », ajoute-t-il, se disant « très conscient de la difficulté de trouver le sens et la place exacte de cette fonction par rapport au reste de l'équipe éducative ». Vincent Peillon a échangé pendant près d'une heure avec l'équipe éducative de ce lycée professionnel situé au nord de la ville, lors d'une table-ronde réunissant aussi des élèves, des parents et de nombreux élus locaux. Le ministre a également visité le collège voisin, César-Franck, dont la demi-pension a été incendiée dans la nuit du 13 au 14 août 2012, dans un contexte d'émeute urbaine. Il y a rencontré les élèves et les personnels de l'établissement.
Les représentants CGT, FSU, CFDT, FO et Sud ont voté contre le projet de décret fixant les conditions de recrutement et d'emploi des assistants de prévention et de sécurité (APS) lors du CTM du 19 juillet 2012 (AEF n°209959). L'Unsa a voté pour (4 voix) et aucune abstention n'a été enregistrée. « Les débats ont été longs », indique à AEF Christian Chevalier, secrétaire général du SE-Unsa, ce même jour. « Certains jugent que ces emplois seront précaires et s'interrogent sur la place des APS au sein de l'équipe éducative : quel sera leur lien avec les assistantes sociales, l'équipe de direction, etc. », développe-t-il. Un projet de circulaire détaillant les missions, la procédure de recrutement et les formations réservées à ces personnels a également été présenté au CTM (AEF n°209960).