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L'ARS de Lorraine a autorisé cet été un programme d'ETP (éducation thérapeutique du patient) à destination de personnes diabétiques en centre de détention, porté par le centre hospitalier de Toul (Meurthe-et-Moselle), indique-t-elle en septembre 2013, par communiqué de presse. Ce programme est mis en place dans un premier temps au centre de détention de Toul, puis le sera dans un second temps à Écrouves ; une trentaine de patients en bénéficient. En Lorraine, 116 programmes d'ETP sont autorisés au total (1). « Ce programme, baptisé « Etadiap », est original, puisqu'il est le premier de la région à s'adresser à des détenus : il tient compte de l'environnement et des conditions de vie en milieu carcéral », signale le docteur Annick Dieterling, chef du département 'promotion de la santé et prévention' à l'ARS, qui souhaite le voir diffuser ailleurs et pour d'autres types d'affections.
Une UHSA (unité hospitalière spécialement aménagée) vient d'ouvrir à Seclin, près de Lille : cet établissement pourra recevoir à la fin de l'année jusqu'à 60 détenus souffrant de troubles psychiatriques. Il vient renforcer l'offre de soins en milieu pénitentiaire. « Cette ouverture était très attendue alors que les conditions de prise en charge de la santé des personnes détenues sont très dégradées », remarque le professeur Pierre Thomas, chef du pôle psychiatrie du CHRU, lors de l'inauguration lundi 8 juillet 2013. L'ARS Nord-Pas-de-Calais indique être la seule agence à avoir adopté un programme spécifique sur la santé des détenus.
Initié et piloté en Bourgogne par l'URPS en 2004, le dépistage itinérant de la rétinopathie diabétique débute en 2013, à compter du 5 mars dans l'Yonne. Financé par l'ARS Bourgogne (100 000 euros par an), il permet de dépister auprès des diabétiques ayant un accès difficile aux soins la maladie, longtemps asymptomatique. Depuis 2008, en moyenne, 960 patients ont été dépistés chaque année. 13,4 % d'entre eux s'avèrent atteints d'une rétinopathie diabétique, une maladie qui est l'une des premières causes de cécité en France. Selon l'étude Entred réalisée entre 2007 et 2010, 8 % des diabétiques auraient une rétinopathie diabétique. « Le taux observé parmi les patients bourguignons dépistés est supérieur parce que nous ciblons les populations », explique Thibault Martin, orthoptiste coordinateur de l'opération de dépistage.
L'amélioration de l'accès aux soins, la qualité de prise en charge de la personne âgée en Ehpad, ou encore la promotion d'une « organisation régionale de santé de qualité et efficiente » : telles sont les actions majeures du projet régional de santé engagées en Lorraine, indique Jean-François Bénévise, directeur général de l'ARS de Lorraine, le 28 novembre 2012 lors d'un point-presse à Nancy, proposant un premier point d'étape du PRS arrêté le 20 juillet dernier. Le directeur général y a notamment exposé les principes stratégiques pour favoriser « la recomposition de l'offre de soins » dans un contexte de restructurations : CHT, projets médicaux de territoire, requalification des effectifs, etc.