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Deux ans après le lancement, en 2011, d'une action de GPEC menée par la branche textile du Nord-Isère, un premier bilan peut être dressé de ce plan d'actions destiné à promouvoir les métiers du textile auprès des jeunes et de mutualiser les pratiques RH. « Les entreprises font face à des difficultés de recrutement sur les postes d'opérateurs de production, faute de candidats formés disponibles sur le marché du travail, mais également à un besoin de renouvellement sur des postes plus qualifiés et transverses liés aux départs en retraite », explique à l'AEF Pierric Chalvin, délégué général d'Unitex (Union inter-entreprise textile de Lyon et sa région). Si les jeunes sont de retour dans les sections textile, les entreprises doivent faire face à des besoins croissants. Une expérimentation de formation des intérimaires est menée pour y répondre, en partenariat avec le Centre de perfectionnement des industries textiles Rhône-Alpes.
Treize entreprises de la vallée de l'Arve (Haute-Savoie) viennent de créer, en juillet 2012, un Geiq et un GE, « le premier pour faire face aux difficultés de recrutement sur des emplois qualifiés intermédiaires, le second pour recruter du personnel qualifié à temps partagé sur des fonctions supports », explique Jean-Marc Reydet, responsable de l'association AVC (Association de valorisation des connaissance), en charge de la gestion du capital humain, du programme Talents 2020 du Pôle de compétitivité Arve Industries (AEF n°250332). « Le secteur du décolletage industriel est confronté à un manque de personnel qualifié sur les postes intermédiaires de production, liée à une inadéquation entre l'offre et la demande, à la concurrence de la Suisse et d'un manque d'attractivité du territoire », précise-t-il.
« Poursuivre et amplifier les collaborations existantes dans certains territoires (Meuse) » et « instaurer une coopération renforcée, afin de répondre aux difficultés de recrutement identifiées dans les entreprises du secteur agricole » : tels sont les objectifs de la convention régionale que viennent de signer Jean Niel, directeur régional de Pôle emploi Lorraine, et Pierre Marin, président de la CPRE (Commission paritaire régionale pour l'emploi en agriculture) et de l'Arefa (Association régionale pour l'emploi et la formation en agriculture), à Nancy. « Les demandeurs d'emploi ne s'orientent pas spontanément vers les métiers de l'agriculture, [si bien] que près de 30 % des projets de recrutement sont déclarés difficiles par les employeurs », indiquent les services de Pôle emploi.
« Pour répondre aux enjeux des compétences nécessaires au marché et aux innovations, nous créons des formations de proximité et nous proposons des formations à l'éco-conception », annonce Benoit Dorsemaine délégué régional d'Allizé Plasturgie Rhône-Alpes, lors d'une conférence de presse organisée fin mai 2012 à Lyon. « Le secteur souffre d'un déficit d'image auprès des jeunes, lié notamment à la pénibilité supposée de l'industrie. Cette tension sur les métiers est également liée à l'activité du secteur, repartie à la hausse en Europe. Le marché a ralenti pendant la crise de 2008-2009, mais n'a pas connu de vastes plans sociaux », précise Benoit Dorsemaine. « L'emploi intérimaire a servi d'ajustement. Résultat, le secteur peine à recruter, notamment chez les techniciens ».
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :