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Envisager "une profonde évolution de l’accueil téléphonique des numéros d’urgence 15, 17, 18, 112" vers des plateformes zonales "sans préjudice du traitement départemental des opérations". Telle est l’une des 30 propositions du général Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale, remises à la mission d'information de l'Assemblée nationale sur la lutte contre l’insécurité sur tout le territoire. Il était en effet auditionné par les membres de cette mission, mercredi 30 avril 2014 (lire sur AEF). Ces propositions, auxquelles AEF Sécurité globale a eu accès, ont notamment pour objectif de "placer la population au cœur de la sécurité", de "renouveler le rapport de la sécurité au territoire", de "préparer l’avenir et [d']assurer la soutenabilité budgétaire" de l’action de la gendarmerie, ou encore de "renforcer la cohérence de la chaîne pénale".
"Nous participons à une réflexion sur ce que pourrait être la participation de la gendarmerie à des maisons de services au public. Nous pourrions par exemple ouvrir des bureaux temporaires dans ces maisons. Les citoyens des zones les plus reculées auraient ainsi un point d’entrée vers la gendarmerie." C’est ce qu’indique le général Denier Favier, directeur général de la gendarmerie nationale, lors de son audition par la mission d’information sur la lutte contre l’insécurité sur tout le territoire, mercredi 30 avril 2014. Ces antennes de la gendarmerie "pourraient ouvrir le jour du marché pendant trois ou quatre heures", précise-t-il. Le DGGN estime en outre qu’il est "temps de passer aux parquets départementaux" afin "d’harmoniser au niveau d’un département la politique pénale". Il pointe également des "marges de progrès" en matière de "politique partenariale", notamment dans les ZSP.
Le directeur général de la gendarmerie nationale annonce le lancement de 70 nouvelles mesures à l'occasion d'un « bilan d'étape » de sa « feuille de route », mardi 10 décembre 2013 (AEF Sécurité globale n°474155). Elles visent à « renforcer l'action opérationnelle » et à « alléger le fonctionnement » de la gendarmerie. Certaines d'entre elles doivent être lancées dès le mois de décembre 2013, tandis que d'autres doivent entrer en application en janvier 2014 ou être expérimentées dans plusieurs départements, indique un tableau récapitulatif auquel AEF Sécurité globale a eu accès.
« Il ne s'agit pas aujourd'hui d'une échéance, mais d'une étape. La feuille de route doit poursuivre sur sa lancée, sans dévier de la direction suivie. » C'est ce qu'indique le général Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale, dans un document présenté à l'occasion d'un « bilan d'étape » de sa « feuille de route », mardi 10 décembre 2013 (AEF Sécurité globale n°187669). Il affirme que « sur le terrain comme dans les structures de commandement, les effets positifs » des premières mesures annoncées en juin 2013 « se font sentir ». Denis Favier note que « la feuille de route a mis en lumière des difficultés et des incohérences qui, jusqu'à présent, persistaient, faute d'être détectées et traitées ». Le DGGN annonce par ailleurs la mise en oeuvre de « 70 nouvelles mesures » en complément des 125 premières.
« L'organisation territoriale de la gendarmerie, construite depuis la Révolution française et tout au long du début du XIXème siècle, avec une brigade par canton, doit être adaptée aux évolutions de la délinquance et de la démographie », affirme le général Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale, lors de son audition par la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, lundi 21 octobre 2013 (AEF Sécurité globale n°462287). « Une réflexion est nécessaire sur notre organisation », ajoute-t-il. « Maintenir trois brigades territoriales, dotées de faibles effectifs de l'ordre de six gendarmes, est parfois moins efficace que de regrouper ces brigades au sein d'une seule unité comptant une vingtaine de gendarmes. » Il évoque par ailleurs la protection des sites nucléaires par la gendarmerie.