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Prévoir une procédure de mise en demeure à l’encontre des organismes de formation à l’issue d’un contrôle et mettre en place "le plus rapidement possible" un mécanisme de contrôle a posteriori. Ce sont deux des préconisations de l’Igas pour corriger les "dysfonctionnements" du DPC (développement personnel continu), le dispositif de formation continue des professionnels de santé mis en place début 2013 et regagner la confiance des acteurs. Les inspecteurs proposent aussi au ministère de la Santé une réforme plus radicale du système en circonscrivant le rôle de l’État et en recentrant les missions de l’OGDPC (organisme gestionnaire du DPC) sur la formation interprofessionnelle au profit des Opca.
Près d’un quart des médecins, pharmaciens et odontologistes hospitaliers publics, ont suivi un programme de DPC (développement personnel continu) en 2013, indique l’ANFH (Association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier), le 19 mars 2014. Le bilan établi par l’Opca de la fonction publique hospitalière de la première année pleine de mise en œuvre de ce dispositif fait en effet état de "18 623 programmes [de DPC] suivis par 12 693 médecins, odontologistes et pharmaciens (11 500 médecins, 1 386 pharmaciens et 77 odontologistes)", soit "24 % des personnels médicaux hospitaliers" de ses établissements adhérents. Au total, "614 établissements publics de santé (66 % du total) adhèrent à l’ANFH pour le DPC de plus de 62 000 professionnels médicaux, pharmaciens et odontologistes".