Politique de cookies
Le groupe AEF info utilise des cookies pour vous offrir une expérience utilisateur de qualité, mesurer l’audience, optimiser les fonctionnalités et vous proposer des contenus personnalisés. Avant de continuer votre navigation sur ce site, vous pouvez également choisir de modifier vos réglages en matière de cookies.
Politique de protection des données personnelles
"La plupart des réformes que nous avons vécues ont été relativement efficaces techniquement". Il y a encore des déficits mais, "sauf catastrophe économique", le rétablissement de l’équilibre de la branche retraite est désormais atteignable, souligne le président du GIP Info Retraite, Gérard Ménéroud, qui s’exprimait ce mardi 6 mai 2014 dans le cadre d’un séminaire organisé par la chaire TDTE. Toutefois, celui-ci note qu’il n’existe pas d’indicateurs "partagés" pour savoir "quelle est l’intensité des efforts que l’on peut demander et à qui les demander. C’est là le vice profond de notre système". Si le débat s’est surtout focalisé sur la comparaison entre le régime général et le régime des fonctionnaires, Gérard Ménéroud note que l’on s’attarde moins sur les régimes spéciaux qui "sont en position de force pour demander que le bourreau passe le plus tard possible…"
Que diriez-vous de découvrir nos services d’information en temps réel ainsi que les dossiers thématiques et les newsletters de nos rédactions ?
Nous vous invitons à formuler une demande de test pour accéder à AEF info.
« Le vrai mal de notre système de retraite est la perception que chacun a d'être mal traité » par rapport à son voisin si bien que pour « débloquer » la société française, il faudra une réforme structurelle du système pour le rendre « plus transparent » et le « décorréler des hypothèses de croissance ». C'est ce dont Jean-Hervé Lorenzi, économiste (1) et titulaire de la chaire « transitions démographiques, transitions économiques » se dit convaincu. Il s'exprimait à l'occasion de la présentation ce mercredi 2 octobre de deux études portant sur des scénarios de mise en œuvre d'une réforme structurelle des retraites. « Si nos gouvernants ne veulent pas d'une réforme systémique, qu'ils le disent mais qu'ils ne disent pas que cela n'est pas possible », pointe Jean-Hervé Lorenzi qui espère que ces travaux permettront de faire avancer un débat qui jusqu'à présent n'a donné lieu qu'à très peu d'études renseignées.
L'AVPF (Assurance vieillesse des parents au foyer), qui consiste en une prise en charge par la branche Famille d'une cotisation sociale vieillesse au niveau du salaire minimum pour les parents au foyer, concernait en 2007 quelque 1,5 millions de bénéficiaires (en équivalents temps plein) au sein du régime général - 93% de femmes - et représentait en 2008 un coût de 4,4 milliards d'euros. Cela représentait également 7,5% des charges supportées par la Cnaf. C'est ce qu'indique le dernier numéro (n°89) de la publication électronique "e-ssentiel" de la Cnaf consacré à ce dispositif créé en 1972. Cette cotisation permet de valider des trimestres servant au calcul de la pension vieillesse du bénéficiaire et éventuellement de majorer le montant de la pension servie.
"Neuf femmes sur dix parties à la retraite en 2005 ont bénéficié d'avantages familiaux qui leur apportent en moyenne un supplément de pension de 30%. Ces avantages assurent également une redistribution importante en direction des assurés ayant eu des carrières plus courtes ou des ménages les moins favorisés et contribuent à réduire les inégalités entre hommes et femmes au moment du passage en retraite". C'est ce indique un document de travail du COR (Conseil d'orientation des retraites) examiné hier, mercredi 13 février 2008, au cours d'une séance plénière consacrée à l'égalité entre hommes et femmes en matière de retraite, aux droits familiaux et conjugaux.