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Manuel Valls annonce lors du conseil des ministres du 30 avril 2014 vouloir "augmenter à la fois la vitesse et l’intensité" du "choc de simplification". Pour cela, un nouveau projet de loi d’habilitation, sur le modèle de la loi du 2 janvier 2014 habilitant le gouvernement à simplifier et sécuriser la vie des entreprises (lire sur AEF), sera "déposé au Parlement avant l’été" et "des projets d’ordonnances seront préparés cet automne". Le Premier ministre prévoit que les projets de loi seront désormais soumis à l’application du moratoire "une norme créée, une norme supprimée". Il attend en outre de chaque ministre qu’il mette en œuvre le principe "le silence de l’administration vaut acceptation", qui entrera en vigueur en novembre 2014 pour l’État, et en novembre 2015 pour les collectivités territoriales.
Le conseil de la simplification pour les entreprises, chargé "d'assurer le dialogue avec le monde économique auprès du gouvernement" et co-présidé par le député Thierry Mandon (PS, Essonne) et le chef d'entreprise Guillaume Poitrinal, formule sept propositions liées aux questions d'énergie et d'environnement parmi ses 50 propositions dévoilées, lundi 14 avril 2014. En l'occurrence, le conseil s'exprime sur les délais d'instruction des commissions administratives locales, la signalétique de tri, les taxes énergétiques pour le secteur agricole, les permis de construire, les locaux à vélos, la RT2012 pour les petites extensions de bâtiments existants ou encore les énergies marines. La simplification du droit de l'environnement est également pilotée par le sénateur Alain Richard (PS, Val d'Oise) au sein du CNTE (conseil national de la transition écologique).
Philippe Martin annonce une série de mesures de simplification de la réglementation environnementale à destination des agriculteurs, lors d'une allocution prononcée dans le cadre des états généraux de l'agriculture organisés par la FNSEA et les chambres d'agriculture, vendredi 21 février 2014, veille du début du salon de l'agriculture. Monté sur l'estrade sous des applaudissements réservés, le ministre de l'Écologie en est reparti avec des applaudissements plus nourris. Se disant « à l'écoute » du monde agricole, il souhaite une « collaboration fructueuse » avec les services de son ministère. « L'écologie ne doit s'opposer ni au progrès, ni à la science, ni à l'industrie, et je veux faire en sorte qu'elle ne s'oppose plus à l'agriculture. »
La loi n° 2014-1 du 2 janvier 2014 habilitant le gouvernement à simplifier et sécuriser la vie des entreprises a été publiée au Journal officiel du 3 janvier 2014. Elle comprend des mesures issues des états généraux de la modernisation du droit de l'environnement. Celles-ci consistent à expérimenter plusieurs nouvelles procédures pour faciliter la réalisation de projets d'activité économique : le « certificat de projet », le « permis unique » et la « zone d'intérêt économique et écologique ». La loi repousse par ailleurs à 2015 la mise en place de la signalétique de tri des déchets dite « triman » (au lieu de 2012 selon la loi Grenelle II).
François Hollande a présidé, mercredi 23 octobre 2013, la deuxième réunion interministérielle sur le « choc de simplification », engagé le 14 mai et nommé, sur proposition de Jean-Marc Ayrault, l'ancien PDG d'Unibail-Rodamco Guillaume Poitrenal à la tête du suivi du « choc de simplification ». Il sera accompagné du député Thierry Mandon (PS, Essonne), auteur d'un rapport sur la simplification des démarches des entreprises en juillet (AEF n°186361). Le « choc de simplification », piloté par les services du Premier ministre, « regroupe aussi bien des mesures sur l'évolution du droit de l'environnement, de l'urbanisme et de l'immobilier » que des allègements pour les entreprises, précise un article des « Échos » du 23 octobre. La question du droit de l'environnement, sujet sensible, doit pourtant être également traitée par le ministère de l'Écologie via la feuille de route de suivi des états généraux de modernisation du droit de l'environnement, fortement critiquée par différents acteurs.