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L’association Transparency International publie, jeudi 24 avril 2014, son rapport "système d’intégrité de l’UE" évaluant la vulnérabilité des institutions de l’Union européenne à la corruption. Le rapport souligne l’existence "de règles et de pratiques en ligne avec les meilleurs standards internationaux en matière de service public et de redevabilité" mais pointe la mauvaise mise en œuvre des règles en matière d’éthique, de transparence et de contrôle des fonds publics. L’ONG dresse une liste de douze recommandations pour améliorer la réponse de l’UE à la corruption, comme l’exclusion aux appels d’offres des institutions de l’UE des entreprises coupables de corruption. Elle plaide également pour l’institution d’un procureur européen, disposant de larges pouvoirs pour lutter contre la corruption transnationale.
La Cour des comptes européenne écrit, jeudi 10 avril 2014, une lettre à la Commission européenne dans laquelle elle pointe les manquements de son rapport "anticorruption de l'UE", publié en février 2014. L'auditeur externe estime que le rapport est trop descriptif et demande le développement de données "exhaustives, actualisées et exactes" ainsi que d'évaluations indépendantes. Le "rapport anticorruption de l'UE" est le premier de la Commission européenne, qui s'est engagée en 2011 à faire un bilan tous les deux ans de la lutte contre la corruption.
Un décret du 12 mars 2014 publié au Journal officiel du vendredi 14 mars précise les modalités d’agrément des associations de lutte contre la corruption "en vue de l’exercice des droits reconnus à la partie civile". Selon les nouvelles dispositions de la loi sur la fraude fiscale parue en novembre 2013 en effet, les associations anti-corruption se sont vues reconnaître le droit d’agir en justice pour un certain nombre d’infractions. Une mesure qui avait été saluée lors de son adoption par l’ONG Transparency International France.
La France doit porter une « attention accrue » au « suivi de la mise en œuvre de la loi tendant à protéger l'indépendance opérationnelle des procureurs et [à] la poursuite des efforts actuellement consentis pour consolider davantage leur indépendance statutaire ». C'est ce qu'indique le chapitre consacré à la France, dans le premier rapport anti-corruption de l'Union européenne, publié lundi 3 février 2014. La Commission invite aussi la France à apprécier un « besoin éventuel de ressources supplémentaires pour enquêter sur les affaires de corruption, poursuivre et juger les auteurs de faits de corruption ». Selon le rapport, la corruption « n'épargne aucun État membre » et « coûte près de 120 milliards d'euros par an à l'économie de l'Union européenne ».
La France arrive au 22e rang du classement de Transparency International, publié mardi 3 décembre 2013, soit à la même place que l'année dernière. L'IPC (indice de perception de la corruption) évalue 177 pays en fonction de la perception du niveau de corruption affectant leur administration publique et classe politique, et de la volonté politique de lutter contre la corruption. Le Danemark et la Nouvelle-Zélande sont tous deux au premier rang du classement. Les plus mauvais élèves sont l'Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie. Transparency International France sort le même jour son rapport sur la transparence de la vie publique française.