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Un projet de recherche européen, dénommé Destriero, doit permettre la mise au point d’un outil d’aide à la décision en matière de gestion de catastrophes, naturelles ou d’origine humaine, annonce l’Union européenne, jeudi 17 avril 2014. Ce projet de recherche, lancé le 1er septembre 2013, est financé à hauteur de 2,9 millions d’euros par l’Union européenne, pour un budget total de 4,2 millions d’euros. "Des efforts importants ont été entrepris par des organisations internationales pour coordonner les parties prenantes dans les phases de gestion après une catastrophe, mais aucun outil logiciel de support n’est disponible, et d’importantes lacunes demeurent dans l’optimisation de la coordination au niveau opérationnel", relève le site internet de l’Union européenne consacré à la recherche.
« Le ministère de la Santé avance seul et déroule un plan qui lui convient en niant le maillage des sapeurs-pompiers », déclare Yaël Lecras, vice-président du SNSPP-Pats-FO (AEF Sécurité globale n°469386), mercredi 12 février 2014. Il s'exprimait avec des représentants de la FNSPF, du Syndicat national du personnel navigant de l'aéronautique civile et de Union nationale des sapeurs-pompiers et professionnels des Sdis-FO lors d'une conférence organisée à Paris sur la question des flottes d'hélicoptères de la sécurité civile et des Samu. Éric Florès, représentant de la FNSPF, demande « au président de la République d'arbitrer entre les ministres » de la Santé et de l'Intérieur pour la mise en cohérence des flottes des deux ministères.
Quel est l'avenir de la filière industrielle de sécurité et la recherche en sécurité ? Cette question, trois mois après la création du Cofis, a été débattue lors de la huitième édition du WISG (Workshop interdisciplinaire en sécurité globale), organisé par l'ANR (Agence nationale de la recherche) à Troyes, jeudi 30 janvier 2014. « La filière industrielle de sécurité est maintenant une réalité », remarque ainsi Evence Richard, directeur de la protection et de la sécurité de l'État au SGDSN. « L'environnement de la recherche en sécurité a considérablement changé en quelques mois », ajoute-t-il.
Le démonstrateur du projet européen de recherche Spy (Surveillance Improved System) « a permis de montrer la capacité du système à détecter des événements anormaux » à partir de caméras « en mobilité », annonce, dans sa lettre d'informations de janvier 2014, l'association PPSL (Pôle pilote de sécurité locale). Le projet de recherche Spy, qui vise à tester la faisabilité d'un réseau de vidéosurveillance en mobilité associé à des logiciels de détection automatique d'événements (AEF Sécurité globale n°190310), a ainsi prouvé sa capacité à détecter des chutes de personnes, des rixes, la fuite d'un individu et à identifier des visages « à partir d'algorithmes intégrés directement dans la caméra en mobilité ».