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Plusieurs associations de patients réclament, jeudi 24 avril 2014, l'abrogation définitive d'un arrêté pris par le ministère de la Santé qui liait pour la première fois la prise en charge par l'assurance maladie d'un traitement, en l'occurrence celui de l'apnée du sommeil, à l'observance dudit traitement. Le traitement visé par l'arrêté consiste à appliquer un masque facial propulsant de l'air sous pression dans les voies respiratoires de façon à empêcher les micro-coupures de la respiration durant le sommeil. L'air pressurisé empêche les voies aériennes supérieures de se fermer. L'arrêté daté du 22 octobre 2013 a été attaqué et annulé en février dernier par le Conseil d'Etat. [im]Patients Chroniques et Associés et le groupe interassociatif TRT5 (Traitements & Recherche Thérapeutique) en réclament aujourd'hui l'abrogation définitive.
L'essor de la « médecine de précision », expression préférée par l'OPECS (Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques) à celle de « médecine personnalisée », ses enjeux à dix ou quinze ans en termes scientifiques, technologiques, éthiques, de formation et médico-économiques sont passés au crible d'un rapport publié mercredi 22 janvier 2014 par les députés Alain Claeys (SRC, Vienne) et Jean-Sébastien Vialatte (UMP, Var). Ce document de 160 pages, examiné mardi par la quarantaine de parlementaires de l'OPECST, formule plusieurs recommandations de nature à « préparer les institutions françaises au changement de paradigme induit par la médecine personnalisée dans l'approche de la maladie et du traitement. » Le rapport pointe notamment l'impact qu'aura sur le système solidaire de santé publique l'envolée des prix des traitements ciblés coûteux.
Faire de la prévention un levier majeur pour le « bien vieillir » : c'est l'objectif de l'Agence régionale de santé Bourgogne (ARS) qui, sur le fonds d'intervention régional (doté de 500.000 euros par an), réserve 340.000 euros au programme « prévention santé seniors ». Ce financement, annuel est pérennisé avec la signature officielle, lundi 16 septembre 2013 à Quetigny (Côte-d'Or), du « contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens » 2013-2017. Le programme « prévention santé seniors » associe aujourd'hui tous les acteurs de la prévention auprès des personnes âgées. Depuis 2008, il a permis de toucher près de 10.000 personnes qui, âgées en moyenne de 72 ans, ont participé à l'un des cinq ateliers proposés (mémoire, équilibre, alimentation, médicaments, bien vieillir). Pour évaluer les bénéfices de ces ateliers, une étude a été confiée à Francis Nock Consultants. Elle révèle notamment que « 75 % des participants confirment qu'ils ont changé leur comportement ».
L'assurance maladie va "sensibiliser, dans le cadre de son programme de maîtrise médicalisée, prescripteurs et patients pour s'assurer que les dispositifs médicaux sont prescrits et utilisés dans les indications prévues", annonce la Cnamts, ce jeudi 6 décembre 2007. Il s'agira, dans un premier temps, de mener des actions concernant la prescription des lits médicalisés, des appareils de traitement de l'apnée du sommeil et des stents coronaires (implants vasculaires), et, dans un second temps, d'actions pour l'utilisation appropriée des produits d'auto-contrôle du diabète et de nutrition orale. Depuis plusieurs années, la croissance des dépenses de dispositifs médicaux est "soutenue", avec une moyenne de +10% par an en moyenne sur la période 2000-2006 (contre +6% pour les médicaments), soit une contribution à hauteur de 15% à la croissance des soins de ville en 2006.