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L'annonce par le Premier ministre la semaine dernière d'une non-revalorisation temporaire (jusqu'en octobre 2015) des prestations sociales et des retraites est une "mesure forte" qui "brise le tabou de la baisse des prestations" et permet de "faire comprendre aux Français l'urgence de la situation" mais cette mesure du "coup de rabot général" ne "règle rien sur le fond", marqué notamment par un déficit récurrent de la sécurité sociale, estime ce 24 avril 2014 l'IPS (Institut de la protection sociale). Ce dernier suggère donc d'engager "une grande concertation collective" pour "redéfinir les besoins des assurés" et "repenser" le financement de certains risques de protection sociale en opérant "une mise à plat des missions prioritaires des régimes obligatoires vieillesse et santé" alors même que "des besoins essentiels ne sont toujours pas financés".
"Il n’est pas question, évidemment, de diminuer le montant des prestations sociales. Mais dans le contexte exceptionnel qui est le nôtre, elles ne seront pas revalorisées jusqu’en octobre 2015", indique, mercredi 16 avril 2014, le Premier ministre dans une déclaration à l’issue du conseil des ministres. Dans le détail, le plan de réduction de 50 milliards d’euros de dépenses publiques entre 2015 et 2017 prévoit notamment 11 milliards d’économies sur les dépenses de protection sociale - dont 2,9 milliards résulteront de réformes déjà engagées comme la modernisation de la politique familiale décidée en 2013 ou la loi retraite de 2014 - et 10 milliards d’économies sur l’assurance maladie grâce à des économies réalisées "sans réduire la prise en charge des soins, ni leur qualité", a précisé Manuel Valls qui entend développer la chirurgie ambulatoire et les médicaments génériques.
Les 50 milliards d'euros de réduction des dépenses publiques programmées pour 2015-2017 seront portés par l’État à hauteur de 18 milliards d'euros, la Sécurité sociale à hauteur de 21 milliards et les collectivités territoriales pour 11 milliards. Dans une déclaration prononcée mercredi 16 avril 2014 à l'issue du Conseil des ministres, le Premier ministre précise les principales sources d'économies qui figureront dans le programme de stabilité qui sera présenté le 23 avril prochain. Manuel Valls annonce en particulier la non revalorisation pendant un an des prestations sociales, hormis les minima sociaux, qui seront "préservés". Il confirme également les 60 000 créations de postes dans l’Éducation nationale et le gel du point d'indice pour les fonctionnaires. Pour les collectivités locales, il compte s'appuyer sur le rapport Malvy-Lambert sur les dépenses locales.
"Les retraités, avec leurs organisations syndicales
Ce mardi 1er avril 2014, plusieurs prestations sociales connaissent des changements importants. Ainsi, dans le domaine des retraites, un décret paru le 26 mars dernier en application de la loi retraite de 2014 élargit les conditions d’accès au dispositif de retraite anticipée pour carrières longues. Tandis que seuls les allocataires de l’Aspa verront leur pension revalorisée (le montant de ce minimum social atteindra alors 792 euros), les autres assurés devant, eux, attendre le 1er octobre 2014. Dans le domaine de la famille, la Cnaf