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"Si le nouveau décret le permet", quatre communes de Haute-Savoie pourront mettre en place un assouplissement de la réforme des rythmes à la prochaine rentrée scolaire, indique Christian Bovier, Dasen de Haute-Savoie, à AEF le 24 avril 2014. Selon ce projet, les écoliers de Praz-sur-Arly, Megève, Combloux et Demi-Quartier n'iraient pas en classe 8 mercredis matins au cours de la saison d'hiver et ces 24 heures seraient rattrapées par une rentrée anticipée d'une semaine au mois d'août. Cet aménagement doit permettre notamment aux élèves de ces communes de poursuivre leur apprentissage du ski.
La commune haut-rhinoise de Munster, qui doit mettre en œuvre la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2014, compte obtenir l’accord du ministère de l’Éducation nationale sur le maintien de son CEL (contrat éducatif local) et de ses "sept demi-journées" de classe pour les élèves de grande section de maternelle jusqu’au CM2. Le cadre fixé par le décret de janvier 2013 prévoit quant à lui une répartition de la semaine sur 9 demi-journées. Comme le rapporte Édith Husser, adjointe aux écoles à Munster, les démarches de la ville pour pérenniser ce fonctionnement spécifique devraient aboutir favorablement. De la même façon, Épinal (Vosges) veut s’inscrire dans la continuité de son système d’ATE (aménagement du temps de l’enfant), à travers des formules s’inscrivant ou pas dans le cadre du décret. AEF précise ces deux projets d’organisation, qui sont à l’étude au ministère.
« Personne dans cette salle n'a jamais connu cinq matinées consécutives à l'école. Il y avait auparavant une coupure, le mercredi et avant cela le jeudi », déclare le maire d'une commune de 20 000 habitants du Doubs, lors d'un débat organisé lors du 96e congrès des maires de France, jeudi 21 novembre 2013, en présence des ministres Vincent Peillon et George Pau-Langevin. Ce maire affirme que « notre société a changé, les familles sont recomposées, monoparentales. Donc, le samedi matin ne peut pas être la solution. Il y a peut-être d'autres réponses », envisage-t-il, citant « la possibilité de maintenir quatre jours par semaine en diminuant les vacances d'été qui sont très longues », sous les applaudissements de la salle. Vincent Peillon lui répond : « raccourcir les vacances d'été ajouterait un problème de plus ». Durant ces échanges, l'intercommunalité, les problématiques des communes rurales et les demandes de report de la réforme à 2015 ont été évoquées.