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Michel Rocard et Alain Juppé démissionnent de leurs fonctions de coprésidents du comité de surveillance du programme d’investissements d’avenir, mardi 22 avril 2014. Dans une lettre adressée au Premier ministre Manuel Valls et datée du 18 avril, les deux anciens premiers ministres expliquent que la décision de placer le CGI sous le contrôle du ministère de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique conjointement avec le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour ce qui relève de la mission ESR, "pose quelques problèmes collatéraux graves au regard des ambitions du PIA, dont la solution ne paraît pas pouvoir relever d’un ministre, fût-il celui de l’économie". "Le comité de surveillance appelle une relation directe avec le Premier ministre plutôt qu’avec un membre du gouvernement parmi les autres", pointent-ils.
Les attributions de Benoît Hamon, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, sont publiées au "Journal officiel" vendredi 18 avril 2014. Il est chargé de préparer et de mettre en œuvre la politique du gouvernement concernant d’une part "l’accès de chacun aux savoirs et au développement de l’enseignement préélémentaire, élémentaire, secondaire et supérieur", d’autre part "le domaine de la recherche et de la technologie" et celui de la "politique de l’espace". Le décret précise notamment que Benoît Hamon "a autorité, conjointement avec le ministre de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique [Arnaud Montebourg], sur le Commissariat général à l’investissement, pour les programmes relevant de la mission interministérielle 'Recherche et enseignement supérieur' ".