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Les 35 appels à projets (dont 6 encore en cours) lancés par l’Ademe dans le cadre des investissements d’avenir ont suscité 575 réponses, dont 139 ont été retenues, indique l’agence jeudi 17 avril 2014, dans un bilan à fin 2013. Plus de 1 Md€ sont apportés aux projets lauréats par les investissements d’avenir, via l’Ademe. Parmi les 759 partenaires des projets, ce sont les entreprises qui bénéficient de la majorité de ces fonds puisqu’elles en perçoivent 85 %. L’Ademe signale toutefois que "le budget total des projets soutenus à ce stade est de 3,3 Md€", ce qui signifie que pour 1 € mobilisé par l’État, "les partenaires, principalement les entreprises, apportent en moyenne 2,3€". En outre, une "première estimation" conduit les entreprises bénéficiaires à prévoir "un chiffre d’affaires induit de plus de 10 Md€ et plus de 10 000 emplois directs à l’horizon 2020".
Ce sont à ce jour 115 projets qui ont été retenus à l'issue de 31 appels à manifestations d'intérêt lancés par l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) au titre du programme des investissements d'avenir, indique l'agence mercredi 19 juin 2013. Elle dresse à l'intention de la presse un « bilan global » de son activité de soutien à la recherche et à l'innovation à la veille de son « forum des innovations », qui se tient le 20 juin à Paris. Ces projets lauréats, dont le coût total dépasse les 3 Md€, ont reçu 940 M€ de la part de l'Ademe, à qui l'État a confié la gestion de 2,45 Md€ du PIA en faveur de « l'innovation verte ». Tout en se félicitant de ce bilan, François Moisan, directeur de la stratégie, de la recherche et de l'international, indique aussi que le propre budget R&D de l'agence est parallèlement « passé de 50 M€ il y a trois ans à 30 M€ millions d'euros aujourd'hui ».
« Renforcer le financement de la recherche pour les filières énergétiques. » Telle est l'une des propositions formulées par l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) dans sa contribution aux assises de l'enseignement supérieur et de la recherche diffusée en septembre 2012. L'agence rappelle que les investissements d'avenir « prévoient un apport de financement conséquent aux différentes filières énergétiques » au travers de : 1 milliard d'euros pour le nucléaire, 1 milliard pour les IEED (instituts d'excellence dans les énergies décarbonées, AEF n°219482), 1,25 milliard d'euros pour les énergies décarbonées, 1 milliard pour la mobilité et les transports et 250 millions d'euros pour les réseaux énergétiques intelligents. Cependant, estime l'Ademe, « ces ressources sont orientées vers les phases avales de la valorisation industrielle de la R&D ». « Étant donné les retombées pour les entreprises françaises et le contexte actuel de développement industriel, il est important de pouvoir maintenir un appui aux projets associant recherche industrielle et développement expérimental en amont des investissements d'avenir en vue de préparer les projets qui conduiront à des mises sur le marché dans une dizaine d'années », préconise l'agence.
L'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) va « veiller » à ce que les investissements d'avenir « ne diminuent pas le budget R&D des entreprises » en introduisant une « clause en cours de finalisation » aux contrats qui lieront les deux parties, déclare Philippe Van de Maele, président de l'agence, jeudi 22 septembre 2011. Même si « elle est un peu difficile à rédiger » d'un point de vue juridique, « cela me paraît sain et normal », précise-t-il. Pour François Moisan, directeur exécutif de la stratégie, de la recherche et de l'international, « il faut relativiser le risque » que les grands groupes profitent des investissements d'avenir pour abaisser leurs propres investissements. En effet, la majorité du financement public prend la forme d'avances remboursables, ce qui signifie que l'État ne sera remboursé que si le projet financé conduit à un échec.
« Au niveau de l'Ademe, les investissements d'avenir viennent amplifier et prendre le relais du fonds démonstrateur de recherche, lancé en 2008 pour accélérer le passage de la R&D à des solutions industrielles », indique François Moisan, directeur exécutif de la stratégie, de la recherche et de l'international à l'Ademe, lors d'un petit déjeuner sur le thème des investissements d'avenir, mardi 8 mars 2011. « Les investissements d'avenir vont ainsi permettre d'élargir cette dynamique dans de nouveaux domaines et de soutenir des expérimentations plus larges, notamment en aval des démonstrateurs de recherche et par le biais de plates-formes technologiques », poursuit-il. Ainsi, l'Ademe s'est vu confier par l'État la gestion de 2,85 milliards d'euros.