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"Trop flou et trop peu" pour le Medef, "une aggravation de l'austérité" selon FO, "les salariés, les retraités et les privés d'emploi seuls à payer la facture" d'après la CGT, "les plus modestes insuffisamment protégés" déplore la CFDT, "des économies aux effets problématiques et incertains", juge l'Unsa, "indignation et colère" de la FSU... Si les motifs diffèrent évidemment entre le patronat et les syndicats, les partenaires sociaux se rejoignent pour émettre de sévères critiques après les précisions apportées par le Premier ministre, Manuel Valls, concernant le plan de réduction des dépenses publiques de 50 milliards d'euros sur 2015-2017, dans une déclaration à l'issue du Conseil des ministres, mercredi 16 avril 2014.
Les 50 milliards d'euros de réduction des dépenses publiques programmées pour 2015-2017 seront portés par l’État à hauteur de 18 milliards d'euros, la Sécurité sociale à hauteur de 21 milliards et les collectivités territoriales pour 11 milliards. Dans une déclaration prononcée mercredi 16 avril 2014 à l'issue du Conseil des ministres, le Premier ministre précise les principales sources d'économies qui figureront dans le programme de stabilité qui sera présenté le 23 avril prochain. Manuel Valls annonce en particulier la non revalorisation pendant un an des prestations sociales, hormis les minima sociaux, qui seront "préservés". Il confirme également les 60 000 créations de postes dans l’Éducation nationale et le gel du point d'indice pour les fonctionnaires. Pour les collectivités locales, il compte s'appuyer sur le rapport Malvy-Lambert sur les dépenses locales.
Manuel Valls, se montre "optimiste" quant à la capacité des partenaires sociaux de se mobiliser autour du pacte de responsabilité. À l’issue d’une journée complète de rencontres bilatérales avec les huit organisations syndicales et patronales représentatives, vendredi 11 avril 2014, le Premier ministre souhaite la mobilisation de "toutes les énergies autour de l’emploi et de la croissance" et annonce une prochaine réunion avec les responsables des services déconcentrés de l’État pour "donner une impulsion décisive en faveur du pacte".
Les organisations syndicales sont divisées à l'issue du discours de politique générale de Manuel Valls, devant les députés, mardi 8 avril 2014. Dans son discours, le Premier ministre a précisé les contours du "pacte de responsabilité et de solidarité" en confirmant un abaissement du coût du travail porté à 30 milliards d'euros pour les employeurs, une réduction de la fiscalité des entreprises et un soutien aux salaires jusqu'à 1,3 Smic. Les députés ont accordé leur confiance au gouvernement par 306 voix contre 239 et 26 abstentions.
La CGPME, le Medef et l’UPA saluent à l’unisson les mesures de baisse du coût du travail annoncées par Manuel Valls, lors de son discours de politique générale devant les députés, mardi 8 avril 2014. Dans son discours, le Premier ministre a précisé les contours du "pacte de responsabilité et de solidarité" en confirmant un abaissement du coût du travail porté à 30 milliards d’euros pour les employeurs, une réduction de la fiscalité des entreprises et un soutien aux salaires jusqu’à 1,3 Smic. Les députés ont accordé leur confiance au gouvernement par 306 voix contre 239 et 26 abstentions.