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Après la publication, jeudi dernier, des données de la CARMF montrant une baisse des revenus de -2,4 % en euros courants (-4,4 % en pouvoir d’achat compte tenu de l’inflation) des médecins libéraux en 2012, la CSMF dénonce l’aggravation du poids des cotisations sociales, de la fiscalité et des taxes. Le syndicat de médecins libéraux demande donc le 14 avril au gouvernement "d’inclure" dans le "pacte social" des "mesures urgentes d’aides fiscales et sociales en direction des médecins de secteur 1", qui ne peuvent répercuter ces hausses sur leurs tarifs. La CSMF exige que soient concrétisés des engagements conventionnels encore non suivis d’effet : la mise en œuvre de la CCAM clinique, l’extension de la ROSP (rémunération sur objectifs de santé publique) à toutes les spécialités, et enfin l’application des mesures prévues en faveur de l’actualisation des actes techniques.
Le taux d’atteinte des objectifs de qualité et de pertinence des soins ciblés par le dispositif de la ROSP (rémunération sur objectifs de santé publique), repris dans le cadre conventionnel après l’abandon de celui controversé du Capi, passe en un an de 51,1 % à 59,7 % pour l’ensemble des omnipraticiens (médecins généralistes + médecins à exercice particulier, du type homéopathe ou acupuncteur), soit près de neuf points de plus. C’est ce qu’indique la Cnam qui s’en félicite et rend public jeudi un bilan de la ROSP deux ans après sa mise en place. Le suivi des malades chroniques, notamment des diabétiques, tend ainsi à s’améliorer qualitativement. De même que l’efficience des prescriptions. Sur 5 classes thérapeutiques, le recours accru à la prescription de génériques continue également de progresser. Seul le volet "prévention" reste en deçà en termes de progression (de 34,5 % à 40 %).
Le nouveau président de la CSMF, Jean-Paul Ortiz, a détaillé le 26 mars 2014 les trois priorités de la confédération qui ont chacune fait l’objet de motions, adoptées à l’unanimité par l’assemblée générale réunie le 23 mars. L’ouverture de toute urgence d’une négociation tarifaire en 2014 est la première d’entre elles. Elle devrait conduire à porter la valeur de "l’acte de base", c’est-à-dire le C (consultation) et le CS (consultation du spécialiste), à 25 euros au lieu de 23 euros actuellement. La CSMF, signataire de l’avenant n°8 créant le contrat d’accès aux soins, réclame aussi que les contrats responsables en cours de redéfinition contiennent l’obligation, pour les complémentaires santé, de prendre en charge systématiquement "les compléments d’honoraires maîtrisés des médecins signataires du CAS", sans ajouter d’obligation supplémentaire et sans pénalisation pour le secteur 2.
Le président de la CSMF, Michel Chassang, critique vendredi 17 janvier 2014 dans un communiqué le choix de faire porter le futur « plan de rigueur » visant la dépense publique sur la ville et le médicament plutôt que prioritairement sur l'hôpital. Parmi les pistes d'économie évoquées par François Hollande mardi figurent, s'agissant de la sécurité sociale, la lutte contre les fraudes, les actes redondants et les prescriptions inutiles ainsi que la délivrance des génériques. Pour Michel Chassang, « si le chef de l'État, à travers le nouveau plan de rigueur qu'il dessine, ne semble pas vouloir ménager les soins de ville, a contrario, il souhaite que 'cesse cette pression sur l'hôpital, faute d'un véritable parcours de soins' ». « En d'autres termes, il faut laisser les hôpitaux tranquilles tant que les soins de ville ne sont pas organisés », en conclut-il.
Michel Chassang, président de la CSMF, présente à la presse mardi 7 janvier 2013 le 3e projet confédéral du « premier syndicat de médecins libéraux de France », rappelant que le 1er projet confédéral d'avril 1998 proposait un « projet alternatif destiné à sortir des années de plomb Juppé-Aubry ». Alors que Marisol Touraine annoncera ses choix sur la stratégie nationale de santé en avril prochain, le syndicat rend publiques les 138 mesures préparées au long de l'année 2013 rassemblées dans un projet adopté en assemblée générale à l'unanimité le 14 décembre 2013. Ce document de 85 pages décline les mesures classées en chapitres chronologiques : de « l'entrée dans la profession » à la « défense et l'organisation de la profession » en passant par la place du « médecin dans la société » et l'exercice professionnel ou la relation médecin/patient.
Un an après la mise en place, en janvier 2012, du dispositif conventionnel de ROSP, à savoir un système de rémunération des médecins en fonction de l'atteinte d'objectifs de santé publique (ex-Capi), l'assurance maladie juge, ce jeudi 11 avril 2013, que l'évolution de plusieurs indicateurs retenus est « favorable ». Ces indicateurs concernent aussi bien l'informatisation et l'organisation des cabinets médicaux libéraux que le suivi de patients atteints de pathologies chroniques, selon les recommandations de bonnes pratiques médicales. Au terme de cette première année de ROSP, les 75 444 médecins rémunérés à ce titre viennent de toucher chacun en moyenne 3 746 euros. Les médecins généralistes (hors MEP-mode d'exercice particulier) perçoivent, eux, une moyenne de près de 5 000 euros.