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Créé en 2005, le cabinet de conseil en management et expertise technologique Davidson Consulting compte 1 200 salariés répartis sur 20 sites français. En tête du classement 2014 des entreprises où il fait bon travailler dans l’hexagone (Great Place to Work), Davidson prône le bien-être au travail et une organisation horizontale, où les quelques managers favorisent la créativité et sont évalués surtout sur des objectifs qualitatifs. En mai, une maison achetée par la firme à Clamart (Hauts-de-Seine), non loin du siège social de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), accueillera 9 locataires, salariés aux revenus modestes. Ils y paieront un loyer entre 15 % et 20 % moins cher que les prix pratiqués sur le marché de l’immobilier.
Davidson Consulting, Mars France et PepsiCo figurent en tête du palmarès français des entreprises de plus de 500 salariés où il fait bon travailler en France, publié mercredi 19 mars 2014 par l’institut Great place to work. Pour les entreprises de moins de 500 salariés, l’institut distingue W.L. Gore & Associés, PASàPAS et Accuracy. En 2014, 166 entreprises ont participé au classement, 60 sont lauréates (dont 24 pour la première fois), 18 de plus de 500 salariés et 42 de moins de 500. Trois prix spéciaux ont été remis : celui de l’entreprise socialement responsable à Vermilion Energy, celui de l’entreprise "fun et performance" à la société de covoiturage BlaBlaCar, et celui de l’intégration de talents à P&G. Le label distingue les entreprises selon plusieurs critères : fiabilité et proximité avec le management, reconnaissance et respect, équité dans les pratiques ou encore les valeurs.
« Construire une entreprise citoyenne, où la liberté et la confiance dans les hommes assurent performance et pérennité », est la devise du groupe Poult. Ce spécialiste du secteur de la biscuiterie, basé dans le sud de la France, est aujourd'hui le fournisseur de l'ensemble des marques de distributeur de l'Hexagone comme Carrefour, Auchan ou Monoprix. Lors de l'acquisition de nouveaux sites en 2005, l'entreprise a entamé une réflexion sur ses valeurs et son mode d'organisation. Résultat : une politique dénuée de ligne managériale, et des équipes autonomes impliquées dans toute décision liée à la stratégie, la production, les recrutements ou encore la gestion du temps de travail et des congés. Afin que les salariés soient le plus efficace possible dans leurs choix et initiatives, le groupe investit dans la formation et le coaching.
Les salariés expriment une « satisfaction mitigée » vis-à-vis des pratiques de reconnaissance de leur entreprise, « un fort sentiment d'iniquité dans la reconnaissance de leur investissement » et des souhaits d'amélioration, prioritairement sur la « reconnaissance existentielle » (respect et considération, droit à la parole et association au changement…). C'est ce qui ressort d'un « livre blanc » sur les « enjeux et perspectives de la reconnaissance au travail » publié, le 2 décembre 2013, par VPHR, cabinet international dédié à la reconnaissance au travail. Le document formule également des recommandations d'améliorations à apporter dans l'entreprise, à destination des dirigeants, et met en lumière cinq initiatives d'entreprises.