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La Fédération hospitalière de France reprend dans un "plan" en sept points rendu public jeudi 10 avril une série de propositions de nature, selon elle, à permettre une baisse des dépenses de l’assurance maladie de l’ordre de 5 à 7 milliards d’euros dans les secteurs de la médecine de ville, des établissements de soins commerciaux et dans l’administration et les agences sanitaires. Elle dresse aussi une liste de revendications, dont certaines déjà anciennes, de nature à alléger les contraintes pesant sur les gestionnaires d’hôpital. Ce faisant, elle recycle nombre de pistes déjà détaillées dans son projet stratégique en 2012. Parmi les plus marquantes, on retient la renégociation des accords de RTT, susceptible de générer "de fortes économies" ou encore la révision des statuts médicaux et non médicaux.
Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France, écrit lundi 17 mars 2014 à Bernard Cazeneuve, ministre du Budget, pour se plaindre du "traitement politique" réservé à la question des emprunts structurés souscrits par les hôpitaux publics. Il l’avertit que la FHF incite actuellement les responsables hospitaliers à porter les contentieux avec les banques devant la justice "en raison de l’opacité des conditions contractuelles sur les risques encourus par les emprunteurs lors de la signature des contrats avec les banques". Il se plaint de ce que le Fonds d’aide mis en place par le gouvernement pour aider les collectivités locales à faire face à leurs engagements ne concerne pas les hôpitaux. Il sollicite donc un rendez-vous auprès du ministre pour plaider la cause des hôpitaux "sur ce dossier lourd de conséquences pour le service public".
Alors que le gouvernement cherche à accentuer le rendement des économies à réaliser sur les dépenses de l'assurance maladie, la FHF organisait mardi 21 janvier 2014 une conférence de presse pour exposer les « vrais enjeux et faux débats » sur le potentiel que représente à cet égard l'accélération du développement de la chirurgie ambulatoire dans les hôpitaux publics. L'occasion pour les dirigeants de la FHF de contester la pertinence du chiffrage de la Cour des comptes qui, dans son rapport de septembre dernier (AEF n°182288), avait repris à son compte celui de l'Anap, soit entre 4,4 et 5,3 milliards de gains potentiels grâce à la suppression de 48 000 lits de chirurgie classique dans le public et le privé (1). Et d'insister sur le potentiel financier d'actions ciblées sur la pertinence des actes.
Une personne dédiée à la préparation de la sortie : c'est l'une des mesures qui, au service d'hématologie du CHU de Dijon, a permis d'améliorer le lien entre la ville et l'hôpital. À l'occasion du colloque Horizons et Santé, organisé mardi 26 novembre 2013 à Dijon (1), les participants ont échangé sur les difficultés que rencontrent les patients et les professionnels de santé à la sortie de l'hôpital, pour dégager des pistes d'amélioration. Parmi celles-ci : la mise en place d'un vrai dossier médical partagé ; des moyens humains à l'hôpital pour préparer la sortie ; la réorientation des financements, par les complémentaires santé, vers des critères qualité intégrant la préparation de la sortie.
Gérard Vincent, délégué général de la Fédération hospitalière de France, relaie lundi 4 novembre 2013 la question écrite du sénateur Gérard Larcher (UMP, Yvelines) à Marisol Touraine, ministre de la Santé, à propos du prélèvement de 200 millions d'euros opéré depuis le FEH (fonds pour l'emploi hospitalier) au profit de la CNRACL. Publiée au JO Sénat le 31 octobre, l'interpellation de l'ancien président de la FHF pose la question de l'opportunité du « détournement » de ces fonds dédiés à la gestion des ressources humaines « pour combler un besoin de trésorerie de la CNRACL dont une partie est due aux prélèvements exceptionnels mais massifs sur la trésorerie de la CNRACL au nom de la compensation inter-régimes de retraites » alors même que la cotisation des hôpitaux à la CNRACL augmentera d'1,4 % l'an prochain.