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"Même s’ils ne sont pas épargnés, les diplômés du supérieur long accentuent leur avantage en matière d’accès à l’emploi et de conditions d’emploi", indique le Cereq mardi 8 avril 2014 en présentant les premiers résultats de son enquête "Génération 2010" (1). Dans la sphère de l’enseignement supérieur, les diplômés de licence sont les plus touchés, d’une génération à l’autre (génération des sortants de 2004 enquêtés en 2007, et celle des sortants de 2010 enquêtés en 2013). À l’autre extrême, les ingénieurs et les docteurs sont protégés de la dégradation économique.
Les diplômés d'écoles d'ingénieurs sont ceux « qui connaissent le parcours le plus stable » dans le cadre d'une insertion professionnelle précoce, indique l'Apec dans une étude intitulée « Les diplômés de 2008 : situation en 2013 », publiée sur son site internet le 29 janvier 2014 (1). Mais « embauchés dans des postes fortement qualifiés ou d'encadrement, les mieux rémunérés, leur marge d'évolution dans l'entreprise est restreinte », indique aussi cette étude.
Les diplômes de licence qui détiennent un DUT ou un BTS en retirent un « net avantage » en termes de salaires, de durée d'accès à l'emploi et de qualification sur les sortants diplômés de licence ayant fait une L1 et L2, selon une enquête du Cereq menée à partir des résultats de l'enquête génération 2004 et publiée en avril 2012 (1) (AEF n°288907). Elle s'intitule « L'Insertion des diplômés de licence : du parcours d'études au premier emploi ». En revanche, « l'empreinte du parcours antérieur au supérieur sur le salaire et la durée d'accès à l'emploi est peu marquée ». Les domaines et spécialités de formation influent également fortement sur les salaires et l'accès à la qualification. « Les diplômés issus de filières scientifiques, par exemple, ont la probabilité la plus forte d'obtenir un emploi qualifié », à l'inverse des filières histoire-géographie et psychologie et sciences cognitives, indique l'étude.
Il y a une « corrélation évidente entre le niveau de formation et le taux de premier emploi à durée indéterminée », indique l'enquête 2010 que le Céreq (Centre d'études et de recherches sur les qualifications) a menée auprès de la « génération 2007 » (1). « Pour autant, même pour les diplômés de l'enseignement supérieur, [ce] n'est pas une norme. » Cette vague de résultats a été rendue publique mardi 24 avril 2012 dans l'ouvrage « Quand l'école est finie. Premiers pas dans la vie active d'une génération ». Après avoir dévoilé quelques unes des tendances principales en avril 2011, le Céreq propose maintenant des résultats plus détaillés (AEF n°243827).