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Pour le ministre de l’Éducation nationale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Benoît Hamon, "la simplification d’Horizon 2020 rendra les appels à projets plus accessibles à l’ensemble de la communauté scientifique" qui doit "saisir cette opportunité", "dans un contexte d’accroissement rapide de la recherche et technologie au niveau mondial". Le ministre s’exprime dans un discours prononcé en son absence par Roger Genet, DGRI, le 8 avril 2014 en ouverture d’une conférence sur Horizon 2020 et les entreprises, organisée par l’ANRT à Paris. Au cours de cette matinée, des représentants d’entreprises françaises témoignent de la façon dont ils abordent le programme, plus tourné vers l’innovation que son prédécesseur. Globalement intéressés, certains sont encore prudents, comme Valeo qui ne souhaite pas que "l’argent de la R&D […] serve à payer un bureau de lobbying à Bruxelles".
Le programme Horizon 2020 « est une chance pour la science et l'innovation françaises, et il faut que l'on joue cette carte », déclare Roger Genet, DGRI au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, en s'adressant le 3 février 2014 à une centaine de nouveaux directeurs d'unités mixtes de recherche réunis par le CNRS, la CPU et l'Amue dans les locaux de l'UPMC à Paris. Le programme-cadre européen est doté d'un budget global de 79 Md€, « soit une augmentation de 35 % par rapport au précédent PCRD » (1), rappelle Roger Genet. Il explique aux directeurs de laboratoire que par simple projection du taux de retour financier de 11,4 % obtenu par la France au précédent programme-cadre, Horizon 2020 « devrait rapporter près de 1,3 Md€ chaque année, dont environ 700 M€ pour les laboratoires publics ».
« Il faut engager le dialogue précocement avec les bons partenaires, et pour Horizon 2020 ce sont les entreprises. C'est un business plan qu'il faut pour réussir. Et pour cela, il nous faut une ingénierie de projets – ce ne sont pas les chercheurs qui peuvent le faire. » C'est ce que déclare Jean Chambaz, le président de l'UPMC, lundi 20 janvier 2014, lors d'une allocution prononcée à l'occasion d'une journée de « mobilisation » pour le 8e PCRD organisée par la région Île-de-France. Également invité à donner une allocution à la même tribune, Alain Fuchs, président du CNRS – « 1re institution européenne à bénéficier du programme » (AEF n°461688) – déclare que « l'Europe est une chose trop sérieuse pour être uniquement confiée à des Bruxellois » et invite à « s'impliquer » dans l'espace européen de la recherche : dans le cas contraire, « on ne pourra pas se plaindre quand il sera construit autrement que ce que l'on souhaite ».