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L'Ofip (observatoire des formations et de l'insertion professionnelle) de Lille-I a suivi chaque semaine pendant un an 14 étudiants inscrits en L1 scientifique. Cette étude "atypique" vise à comprendre leurs choix d'orientation, la manière dont ils vivent leurs premiers pas à l'université et les conditions de leur réussite. "Nous avons délaissé pour une fois l'approche quantitative pour nous intéresser aux individus, à leur quotidien, dans cette enquête qui est une première en France", indique à AEF mardi 1er avril 2014 Éric Grivillers, responsable de l'étude. L'enjeu était d'éclairer les "zones d'ombres" laissées par l'étude des statistiques. Le matériau recueilli est suffisamment riche pour que l'Ofip décide d'y consacrer six publications, de janvier à septembre 2014.
Neuf titulaires sur dix d'un master professionnel obtenu à Lille-I en 2009 sont en emploi deux ans après leur sortie de formation, mais la qualité des postes qu'ils occupent a tendance à se dégrader, constate l'Ofip (observatoire des formations et de la formation professionnelle) de l'université, dans une enquête publiée en mars 2012. « Le taux d'insertion reste proche des 92 %, les trois quarts des étudiants ont un emploi stable (essentiellement un CDI) et les deux tiers un statut cadre » et « la quasi-totalité des diplômés occupe un emploi à taux plein », souligne l'Ofip. Cependant, « la persistance de la crise économique, laquelle n'avait pas affecté les promotions précédentes, commence à laisser des traces sur les jeunes diplômés : la part de cadres qui avait bien progressé depuis deux ans a nettement chuté cette année (notamment dans le secteur privé et pour les diplômés de marketing) ». De plus, « le salaire net, même s'il reste correct, stagne depuis trois ans autour de 1 940 euros ».
Les titulaires de masters professionnels diplômés en 2005 à Lille-I, université des sciences et technologies, ont « connu une réelle évolution professionnelle » en quatre ans, rapporte l'Ofip (observatoire des formations et de l'insertion professionnelle) dans une étude qui vient d'être publiée, croisant les résultats de deux enquêtes réalisées en 2007 et en 2009. Pour autant, « la promotion 2005 était plus satisfaite de son emploi à deux ans que de sa situation à quatre ans » : « la crise économique à partir de 2008 a pu ralentir ou empêcher des évolutions de carrière espérées lors de l'accès au marché du travail », analyse l'observatoire.