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Un arrêté du 26 mars 2014 relatif au déclenchement des procédures préfectorales en cas d’épisode de pollution de l’air ambiant est publié au Journal officiel du 29 mars. Outre une description de la procédure de déclenchement et la définition de plusieurs termes, le texte réglementaire regroupe en annexe toutes les recommandations en cas d’activation du niveau d’information et les mesures réglementaires de réduction des émissions en cas d’activation du niveau d’alerte, pour les secteurs agricole, résidentiel et tertiaire, industriel et des transports. L’arrêté, qui entrera en vigueur le 1er juillet 2014, avait été plusieurs fois annoncé par le ministère de l’Écologie, en particulier lors du fort épisode de pollution qui a touché plus de 17 régions mi-mars, et qui a obligé le gouvernement à instaurer la circulation alternée le 17 mars à Paris et en petite couronne.
Le parquet de Paris a décidé l’ouverture d’une enquête préliminaire dans le cadre de la plainte déposée le 11 mars auprès du procureur de Paris par l’association Écologie sans frontière, rejointe par l’association Respire, pour "mise en danger d’autrui" en raison de la pollution de l’air. L’ouverture de l’enquête a été décidée "mi-mars" selon les informations recueillies par AEF, le 24 mars 2014. L’enquête est confiée à l’Oclaesp (Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique), qui sera chargé de préciser les contours de la plainte avec les plaignants et de "prendre attache" avec l’InVS (Institut de veille sanitaire) et les administrations concernées.
À l’occasion des élections municipales, dont le premier tour se tiendra dimanche 23 mars 2014, AEF Développement durable s'est arrêtée dans dix grandes villes françaises (Bordeaux, Strasbourg, Nantes, Marseille, Brest, Montpellier, Lyon, Paris, Lille et Grenoble) pour tenter de dégager les principaux enjeux environnementaux et énergétiques locaux, à travers un bilan de la mandature 2008-2014, les dossiers polémiques et les programmes des candidats en lice. Certains thèmes ont émergé pendant cette campagne et reviennent d'une ville à l'autre. La pollution de l'air, largement débattue à Paris, a également été une question importante à Lille. Les transports, et plus précisément la place à accorder à la voiture, ont été le centre des préoccupations à Brest, Lyon et Strasbourg. La nature en ville a été notamment abordée à Montpellier et à Marseille.
La gratuité des transports en commun, mesure mise en place le samedi 15 mars 2014, suite au dernier épisode de pollution aux particules fines, a rappelé l'importance de la qualité de l'air pour les habitants de Grenoble, ville située dans une "cuvette" au croisement de trois vallées alpines. L'occasion de mettre en avant les positions divergentes des différents candidats sur la question des transports, des déplacements et de l'habitat. Si l'UMP-UDI et le PS soutiennent l'élargissement du contournement ouest, les écologistes s'opposent à tout nouvel investissement autoroutier, contestant la logique de la "fluidité du trafic" et préférant l'extension des transports en commun (tramway). Le transport par câble devrait se développer également, mais les avis divergent sur les axes à privilégier.
La décision de circulation automobile alternée pour lutter contre la pollution de l’air, prise par le Premier ministre, samedi 15 mars 2014 et levée lundi 17 mars, est "vague et peu opérante", juge le sociologue Erwan Lecoeur ce lundi. Dans une interview accordée à AEF, il juge que cette décision relève "avant tout de la culture de la prudence politique plus que de la prudence sanitaire", alors que les seuils de polluants atmosphériques fixés par l’UE sont fréquemment dépassés et que la France risque de ce fait une condamnation par la Cour de justice de l’UE et une lourde amende. Pour le politologue Stéphane Rozès, directeur de la société de conseil en communication Cap, le phénomène de pollution atmosphérique "ne fera pas bouger les lignes électorales" et ne "va rien changer en termes de préoccupations locales", à quelques jours du premier tour des élections municipales.
Des représentants du personnel qui soupçonnent, au vu de leur évolution au regard de la moyenne des salaires de leur catégorie, une discrimination syndicale, peuvent saisir le juge sur le fondement de l’article 145 du code de procédure civile pour obtenir des éléments nominatifs sur leurs collègues de travail afin de pouvoir "effectuer une comparaison utile". C’est ce que rappelle la Cour de cassation le 1er juin 2023. Elle ajoute que la résistance de l’employeur à communiquer ces éléments peut justifier qu’il soit condamné à payer des frais au titre de l’article 700 du CPC.