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La "fraude au président", un type d’escroquerie où l’identité d’une haute personnalité d’une organisation est usurpée en vue d’obtenir un virement bancaire, est l’une des fraudes émergentes qui menace actuellement les entreprises. C’est ce que remarquent plusieurs intervenants d’une conférence, "Silos et nouvelles menaces", organisée par le chapitre français de l’ACFE (Association of Certified Fraud Examiners), le CDSE, l’Insead et le groupe Tuillet, vendredi 28 mars 2014. "Au sein du cabinet Vigot, nous avons comptabilisé une hausse de 30 % des escroqueries de ce type de février 2013 à février 2014, pour des préjudices se comptant en millions d’euros", signale ainsi l’avocat Emmanuel Daoud.
La question de l'éthique dans l'univers de la sécurité est au centre du colloque annuel du CDSE, qui se déroule à Paris, jeudi 19 décembre 2013. Cette thématique est abordée via un questionnement sur les pratiques des directions de la sécurité des organisations, mais également celles des États et du service public. « Sans éthique, la sécurité devient liberticide, avertit ainsi Alain Juillet, président du CDSE. La sécurité et l'éthique sont consubstantiels », et la première « doit s'inscrire dans le respect de la règle. »
Le cadre juridique relatif à la criminalité liée à l'identité et les outils techniques permettant de prouver son identité doivent encore évoluer pour faire face aux fraudes identitaires. Tel est le constat formulé par plusieurs intervenants à une conférence du forum TAC (Technology against crime) sur le « droit de chacun d'avoir une identité sûre », lundi 8 juillet 2013. « Notre siècle sera celui de l'identité ou ne sera pas, déclare Bernard Didier, directeur général adjoint de Morpho (AEF Sécurité globale n°229105). Il ne peut pas y avoir de propriété sans identité. Il faudra repenser cette dernière car sinon nos sociétés ne pourront pas garantir la propriété. »