Continuer sans accepter

Bonjour et bienvenue sur le site d’AEF info
Vos préférences en matière de cookies

En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.

Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :

  • Mesurer et améliorer la performance du site
  • Adapter la publicité du site à vos centres d'intérêt
  • Partager sur les réseaux sociaux
En savoir plus sur notre politique de protection des données personnelles

Vous pourrez retirer votre consentement à tout moment dans votre espace « Gérer mes cookies ».
Home| Social / RH| Ressources humaines| Dépêche n°478159

Prise d'acte : la Cour de cassation met un coup d'arrêt aux dérives récentes (Jean-Emmanuel Ray)

Les arrêts de la chambre sociale de la Cour de cassation du 26 mars 2014 mettent "un coup d’arrêt aux dérives concernant la prise d’acte en termes de délai mais aussi de niveau de la faute patronale justifiant la rupture", déclare à l’AEF Jean-Emmanuel Ray, professeur à l’École de droit de Paris-I Sorbonne. En énonçant que "la prise d’acte permet au salarié de rompre le contrat en cas de manquement suffisamment grave de l’employeur empêchant la poursuite du contrat", la chambre sociale "relégitime la (vraie) prise d’acte". La haute juridiction retient aussi que l’absence de visite médicale de reprise ne justifie pas, sous certaines conditions, la résiliation judiciaire aux torts de l’employeur. Avec cet arrêt, "n’importe quel manquement à l’obligation de sécurité de résultat ne conduit plus automatiquement à la prise d’acte justifiée", souligne le professeur.

Cette dépêche est réservée aux abonnés
Il vous reste 93 % de cette dépêche à découvrir.

  • Retrouver l’intégralité de cette dépêche et tous les contenus de la même thématique
  • Toute l’actualité stratégique décryptée par nos journalistes experts
  • Information fiable, neutre et réactive
  • Réception par email personnalisable
TESTER GRATUITEMENT PENDANT 1 MOIS
Test gratuit et sans engagement
Déjà abonné(e) ? Je me connecte
  • Thématiques
  • Coordonnées
  • Création du compte

Thématiques

Vous demandez à tester la ou les thématiques suivantes*

sur5 thématiques maximum

1 choix minimum obligatoire
  • Social / RH
  • 👁 voir plus
    ✖ voir moins

Fréquence de réception des emails*

Un choix minimum et plusieurs sélections possibles. Vous pourrez modifier ce paramétrage une fois votre compte créé

Un choix minimum obligatoire

* Champs obligatoires

Coordonnées

Renseignez vos coordonnées*

Veuillez remplir tous les champs
Votre numéro de téléphone n'est pas valide

* Champs obligatoires

Création de compte

Tous les champs sont obligatoires
Votre adresse e-mail n'est pas valide
Seulement les adresses e-mails professionnelles sont acceptées

Cette adresse vous servira de login pour vous connecter à votre compte AEF info

Votre mot de passe doit contenir 8 caractères minimum dont au moins 1 chiffre
Ces mots de passe ne correspondent pas. Veuillez réessayer

Votre mot de passe doit contenir 8 caractères minimum dont 1 chiffre

En validant votre inscription, vous confirmez avoir lu et vous acceptez nos Conditions d’utilisation, la Licence utilisateur et notre Politique de confidentialité

* Champs obligatoires

Valider

Merci !

Nous vous remercions pour cette demande de test.

Votre demande a été enregistrée avec l’adresse mail :

Nous allons rapidement revenir vers vous pour vous prévenir de l’activation de votre nouvel accès.

L’équipe AEF info


Une erreur est survenue !

Une erreur est survenue lors de l'envoi du formulaire. Toutes nos excuses. Si le problème persiste, vous pouvez nous contacter par téléphone ou par email :
 service.clients@aefinfo.fr  01 83 97 46 50 Se connecter

à lire aussi
L'absence de visite de reprise due à une erreur de l'employeur ne justifie pas forcément la résiliation judiciaire

L’absence de visite médicale de reprise après un arrêt de travail la justifiant ne constitue pas un manquement de l’employeur suffisamment grave pour justifier la résiliation judiciaire du contrat de travail si elle procède d’une erreur des services administratifs de l’employeur et si elle n’a pas empêché la poursuite du contrat de travail pendant plusieurs mois. C’est ce que décide la Cour de cassation dans un arrêt du 26 mars 2014.

Lire la suiteLire la suite
Des faits anciens n'empêchant pas la poursuite du contrat ne justifient pas la prise d'acte

La chambre sociale de la Cour de cassation juge dans un arrêt du 26 mars 2014 que des manquements anciens de l’employeur qui n’ont pas empêché la poursuite du contrat de travail ne justifient pas la prise d’acte par un salarié de la rupture de son contrat de travail.

Lire la suiteLire la suite
Prise d'acte d'un salarié protégé : indemnités pour licenciement nul et pour violation du statut protecteur se cumulent

Lorsqu’elle est justifiée, la prise d’acte de la rupture de son contrat de travail par un représentant du personnel produit les effets d’un licenciement nul pour violation du statut protecteur. La chambre sociale de la Cour de cassation précise dans un arrêt du 12 mars 2014 que, dans ce cas, l’indemnité pour licenciement nul se cumule avec l’indemnité liée à la violation du statut protecteur.

Lire la suiteLire la suite
Priver un cadre de son assistante ne justifie pas nécessairement une prise d'acte

Ne constitue pas une modification du contrat de travail d’un cadre le changement de titre de "chef de département juridique" en "responsable juridique" et la suppression de la mise à sa disposition d’une assistante cantonnée à des tâches d’exécution, dès lors que ces changements ne modifient ni la nature de ses fonctions, conformes à sa qualification, ni son positionnement hiérarchique, ni son niveau de responsabilité, et dès lors que l’employeur lui fournit les moyens nécessaires à l’accomplissement de ses missions. C’est ce que retient la chambre sociale de la Cour de cassation dans un arrêt du 19 février 2014. La haute juridiction approuve ainsi une cour d’appel qui a analysé comme une démission la prise d’acte de la rupture de son contrat de travail par une cadre qui soutenait que ses fonctions avaient été modifiées et dévalorisées et qu’elle avait été rétrogradée.

Lire la suiteLire la suite
Le non-respect de l'accord prévoyant le mode de calcul de l'intéressement peut justifier une prise d'acte

Est justifiée la prise d'acte par un salarié de la rupture de son contrat de travail aux torts de l'employeur motivée par le non-respect par ce dernier d'un accord fixant le mode de calcul de l'intéressement. L'employeur manque ainsi à son obligation de verser au salarié la rémunération à laquelle il est en droit de prétendre. C'est ce que décide la chambre sociale de la Cour de cassation dans un arrêt du 29 janvier 2014. La rupture s'analyse en un licenciement sans cause réelle et sérieuse.

Lire la suiteLire la suite