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Voici, en bref, deux informations concernant des écoles d’ingénieurs, qui renforcent leur dimension réseau : d’une part, les Instituts nationaux polytechniques, qui réfléchissent à la création d’une association commune qui prendrait le nom de "groupe INP", pour améliorer leur visibilité auprès des lycéens ainsi que leur pouvoir de lobbying auprès des pouvoirs publics ; d’autre part, les Écoles centrales, qui entendent renforcer l’alliance qui les unit depuis 1990. "L’idée est de rendre la marque Centrale plus forte à l’international", explique à AEF Frank Debouck, directeur de Centrale Lyon.
Trois établissements viennent de changer de nom : l'Institut polytechnique de Bordeaux devient, à la rentrée 2014, Bordeaux INP ; l'université Bordeaux-III Michel-de-Montaigne se transforme en Université Bordeaux Montaigne ; et l'université Paris-Est Marne-la-Vallée raccourcit son acronyme, qui devient l'Upem.
L'école centrale de Paris et le deuxième groupe industriel indien, Mahindra, spécialisé dans le transport, l'aéronautique, la construction et l'énergie, annoncent vendredi 20 septembre 2013 leur projet commun de créer à l'été 2014 une nouvelle école d'ingénieur, « Mahindra école centrale », à Hyderabad, « sur le modèle de Centrale Paris ». « Nous n'avons pas encore la date exacte d'ouverture car cela dépendra des accréditations indiennes, mais nous visons l'été prochain », précise à AEF Christopher Cripps, directeur des relations internationales de Centrale Paris. Cette nouvelle école centrale à l'étranger, après l'ouverture de Centrale Pékin en 2005 et de Centrale Casablanca en 2014, est également montée en partenariat avec l'université technologique Jawaharlal Nehru, qui délivrera un bachelor et un master. Le partenaire industriel apporte quant à lui « le financement et les infrastructures », indique Christopher Cripps.
« Sept ans après le lancement de Centrale Pékin, nous avons du mal à trouver des enseignants chinois capables de s'adapter aux méthodes pédagogiques françaises », déclare Jean Dorey, ancien directeur de l'École centrale de Pékin et responsable de l'accueil des investisseurs étrangers à EDF, le 13 avril 2012 (AEF n°314568 et AEF n°223817) (1). Il intervient lors d'une réunion d'information thématique organisée à Paris par la Cdefi (Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs) sur le thème de « l'ouverture internationale des écoles françaises d'ingénieurs : un enjeu stratégie pour l'industrie française ». Cet établissement, créé en 2005 par les écoles centrales, est rattaché à l'université de Beihang. « Nous allons avoir une période transitoire à gérer, en attendant que les étudiants qui ont suivi ce programme et qui sont intéressés par le métier d'enseignant-chercheur finissent leur thèse en France. Nous avons déjà un bon vivier », souligne-t-il.