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"Après consultation ce jour des membres de son bureau confédéral, la CFTC a décidé de signer l’accord national interprofessionnel du 22 mars 2014 relatif à l’assurance chômage. La CFTC estime que ce texte est équilibré, raisonnable et raisonné", fait savoir la confédération, mercredi 26 mars 2014. Après la CFDT et FO, la CFTC est donc la troisième organisation syndicale à parapher le texte. La CFE-CGC rejette ce texte, allant jusqu’à remettre en cause sa signature du relevé de conclusions sur le pacte de responsabilité, et la CGT doit encore consulter ses instances pour officialiser son opposition à ce texte.
La CFDT et FO se prononcent officiellement en faveur de l’accord national interprofessionnel du 22 mars 2014 relatif à l’indemnisation du chômage. Parallèlement, la CFE-CGC s’oppose à l’unanimité à ce texte. Réunies lundi 24 mars 2014, les instances confédérales suivent donc les avis énoncés par les chefs de délégation à l’issue de la négociation. Les positions de la CFTC et de la CGT doivent être connues dans la semaine.
Le projet d'accord national interprofessionnel du 22 mars 2014 relatif à l'indemnisation du chômage devrait permettre de dégager 395 millions d'économies, "en rythme de croisière", pour le régime d'assurance chômage. D'après les chiffrages des partenaires sociaux, les évolutions réglementaires de l'assurance chômage devraient occasionner une moindre dépense de 225 millions d'euros et faire rentrer 170 millions de recettes supplémentaires. Les premières années, les économies devraient être plus importantes compte tenu du temps nécessaire pour la montée en puissance des droits rechargeables qui coûteront à terme 400 millions d'euros par an au régime.
Droits rechargeables, activité réduite, salariés multi-employeurs, taux de remplacement, intermittents du spectacle, différé spécifique d'indemnisation ou encore groupe de travail paritaire politique sont au nombre des évolutions des règles de l'indemnisation chômage figurant dans l'accord national interprofessionnel du 22 mars 2014. À l'issue de la sixième séance de négociation sur l'assurance chômage, le texte soumis à signature devrait être soutenu par la CFDT, la CFTC et Force ouvrière.
Les partenaires sociaux ont conclu la négociation sur l’indemnisation du chômage avec un projet d’accord ouvert à signature, dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 mars 2014. Il aura donc fallu six séances de négociation pour aboutir à un texte devant entrer en vigueur au 1er juillet, qui devrait permettre au régime d’assurance chômage de faire 400 millions d'euros d’économies. Sous réserve des décisions des instances confédérales, ce projet d’accord devrait être paraphé par la CFDT, la CFTC et FO ; la CFE-CGC et la CGT s’opposant fortement au texte estimant respectivement qu’il cible principalement les personnels de l’encadrement et qu’il constitue un recul significatif des droits des demandeurs d’emploi.