En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
"Agefos PME est un outil, s'il reçoit moins d'argent, il s'adaptera. Le problème, c'est qu'il va au contact des chefs d'entreprise sur le terrain pour construire avec eux leur plan de formation, c'est cela qui va nous manquer et que l'on va regretter dans les années à venir", explique Jean-François Roubaud, le président de la CGPME, invité du rendez-vous de l'Ajis (Association des journalistes de l'information sociale) aux côtés de Geneviève Roy, vice-présidente de l'organisation patronale, le 25 mars 2014. Pour rappel, la CGPME n'a pas signé l'ANI du 14 décembre 2013 relatif à la formation professionnelle (lire sur AEF), étant notamment opposée au nouveau mode de financement de la formation proposé par cet accord qui pourrait se traduire par de moindres ressources financières pour les organismes de collecte.
Le Medef et la CGPME ont clos le cycle d'auditions des partenaires sociaux menées, mercredi 15 janvier 2014, par la commission des Affaires sociale de l'Assemblée nationale sur l'avant-projet de loi relatif à la formation professionnelle, à l'emploi et à la démocratie sociale ; retenu par des obligations personnelles, le représentant de l'UPA n'a pu être auditionné. Le Medef a été peu disert sur le volet « démocratie sociale », alors que la CGPME a fait part de « lacunes » en matière de représentativité patronale et de financement des partenaires sociaux. La commission des Affaires sociales doit recevoir le ministre, Michel Sapin, le 22 janvier prochain, jour de l'adoption du texte en Conseil des ministres.
La CGT ne signe pas l'ANI (accord national interprofessionnel) du 14 décembre 2013 relatif à la formation professionnelle annonce, mercredi 8 janvier 2014, le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon. La commission exécutive de l'organisation syndicale a en effet validé, après consultation de ses fédérations et unions départementales, la non signature de l'accord préconisé par sa direction confédérale (AEF n°471768). S'il reconnaît dans le contenu de l'ANI des « concepts » portés par son organisation, Thierry Lepaon dénonce le manque de moyens pour financer ces différentes mesures. Il se montre également particulièrement critique envers la méthode utilisée tout au long de cette négociation. L'ANI du 14 décembre 2013 est signé par la CFDT, la CFTC, la CFE-CGC et FO, côté salariés, et le Medef et l'UPA du côté des organisations patronales. La CGPME a pour sa part refusé de le parapher.
La CGPME confirme ses critiques à l'encontre du projet d'ANI sur la formation professionnelle ouvert à la signature des partenaires sociaux au terme de leur négociation qui s'est achevée dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 décembre 2013, dans un communiqué publié en début d'après-midi ce samedi. Après consultation de ses instances, la confédération annoncera mercredi 18 décembre si elle paraphe ou non ce projet d'accord porté par le Medef et l'UPA. D'ores et déjà, la tonalité du communiqué, qui ne fait état d'aucun point positif, laisse augurer une absence de signature même si la CGPME a décidé de se donner du temps avant d'exprimer sa décision. L'organisation patronale dénonce la nette diminution des contributions obligatoires au financement de la formation des entreprises de 10 salariés et plus qui grèvera, selon elle, les possibilités de mutualisation des fonds au profit des PME.