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Anne Hidalgo, la candidate socialiste à la mairie de Paris, et Christophe Najdovski, le candidat EELV, présentent lundi 24 mars 2014 leur accord de mandature, au lendemain du premier tour des municipales à l'issue duquel Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) a obtenu 35,2% des voix, Anne Hidalgo 34% et Christophe Najdovski 8,86%. Après des négociations qui ont duré toute la nuit et se sont prolongées dans la matinée, EELV obtient 18 sièges de conseillers de Paris sur un total de 163. L'accord en treize points se veut une reprise des propositions du "Paris qui ose" d'Anne Hidalgo et de "Vivre mieux à Paris" de Christophe Najdovski. Y figurent des mesures sur la lutte contre la pollution et l'amélioration de la qualité de l'air, l'amélioration de l'offre de transports en commun et écologiques, ou encore visant à améliorer la démocratie locale.
"Ce soir marque le retour dans les urnes de l’écologie. Jamais nous n’avions présenté autant de listes autonomes à une élection municipale [...] Nous accomplissons une progression claire par rapport aux résultats obtenus par les écologistes lors des élections municipales de 2008. À Grenoble, à Paris, à Nantes, à Rennes, nos listes réalisent une nette progression", déclare Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EELV, dimanche 23 mars 2014. Effectivement, Éric Piolle, candidat écologiste à la tête d'une liste EELV-PG, arrive en tête à Grenoble avec 29,41% des voix, avec quatre points d'avance sur son concurrent socialiste. À Paris, le parti arrive en troisième position avec 8,9% des voix. À Nantes, la candidate écologiste obtient un résultat de 14,55% ; à Rennes, la liste EELV-PG fait 15%.
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À l’occasion des élections municipales, dont le premier tour se tiendra dimanche 23 mars 2014, AEF Développement durable s'est arrêtée dans dix grandes villes françaises (Bordeaux, Strasbourg, Nantes, Marseille, Brest, Montpellier, Lyon, Paris, Lille et Grenoble) pour tenter de dégager les principaux enjeux environnementaux et énergétiques locaux, à travers un bilan de la mandature 2008-2014, les dossiers polémiques et les programmes des candidats en lice. Certains thèmes ont émergé pendant cette campagne et reviennent d'une ville à l'autre. La pollution de l'air, largement débattue à Paris, a également été une question importante à Lille. Les transports, et plus précisément la place à accorder à la voiture, ont été le centre des préoccupations à Brest, Lyon et Strasbourg. La nature en ville a été notamment abordée à Montpellier et à Marseille.
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