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Le compte rendu annuel de l’Organisation météorologique mondiale sur l’état du climat, publié lundi 24 mars 2014, "confirme la tendance au réchauffement observée sur le long terme" et la multiplication des événements extrêmes et de leurs impacts sur les personnes et les biens au cours de l’année dernière. L’année 2013 se classe au sixième rang, ex aequo avec 2007, des années les plus chaudes jamais enregistrées. La température moyenne à la surface du globe était de 14,5 °C en 2013, soit 0,50 °C de plus que la moyenne sur la période 1961-1990 et 0,03 °C de plus que la décennie 2001-2010. L’OMM dresse dans son rapport une analyse approfondie des tendances régionales, mettant en exergue les principaux phénomènes climatiques de l’année comme le typhon Haiyan aux Philippines, les masses d’air polaire aux États-Unis ou encore la chaleur record en Australie.
La concentration de CO2 dans l'atmosphère a atteint 393,1 ppm en 2012, soit une augmentation de 141 % par rapport aux niveaux préindustriels (avant 1750), révèle l'OMM dans son bulletin annuel sur les gaz à effet de serre pour l'année 2012, publié mercredi 6 novembre 2013. Entre 2011 et 2012, le taux d'accroissement du CO2 dans l'atmosphère est de 2,2 ppm, ce qui est plus élevé que le taux entre 2010 et 2011 (2,0 ppm), le taux moyen pour les années 1990 (environ 1,5 ppm par an) et le taux moyen des dix dernières années (environ 2,0 ppm par an). Selon le Giec, il existe une chance sur deux de limiter le réchauffement de la planète à 2°C d'ici 2100 en stabilisant la concentration de GES dans l'atmosphère à 450 ppm. Dans son bulletin annuel, l'OMM pointe également les augmentations de concentration du protoxyde d'azote (N2O), à 325,1 ppb et du méthane (CH4) à 1819 ppb, soit une augmentation respective de 120 % et de 260 % par rapport à 1750.
Le Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) a présenté, vendredi 27 septembre 2013, à Stockholm, le premier volume de son cinquième rapport, qui renforce les conclusions dressées dans le précédent daté de 2007 et établit quatre scénarios pour le réchauffement de la planète et la montée des océans d'ici la fin du siècle. Parmi ses principales conclusions, ce premier volume consacré aux éléments scientifiques du climat formule de nouvelles certitudes quant aux liens entre les activités humaines, la concentration de CO2 et le changement climatique et apporte de nouveaux indicateurs sur les conséquences du réchauffement : hausse de la température, montée des eaux, fonte des glaces, événements extrêmes, acidification des océans… Les scientifiques évaluent aussi pour la première fois « le budget carbone » restant d'ici la fin du siècle pour maintenir la température en deçà de 2°C.