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"Seuls la moitié des internes ont la possibilité́ de prendre leurs demi-journées de formation", qui devraient être de 54 par semestre, dénonce l’Isni (Intersyndicat national des internes) dans une enquête rendue publique jeudi 20 mars 2014 (1). En cause, "l’absence d’autorisation à s’absenter de l’hôpital" pour un tiers des répondants. Par ailleurs, l’enquête révèle également de fortes lacunes quant à l’évaluation des enseignements et à l’évaluation des internes au cours de leur internat. Enfin, la moitié des internes suivent une formation complémentaire (DU ou master), 40 % d’entre eux jugeant la formation du DES (diplôme d’études spécialisées) insuffisante. À partir de l’ensemble des données, l’Isni a réalisé un classement global des villes où les internes reçoivent la meilleure formation théorique et des sous-classements.
L'Isnih (Inter syndicat national des internes des hôpitaux) a voté à l'unanimité la tenue d'une mobilisation nationale à Paris le 12 novembre prochain et une grève illimitée et totale à partir de cette date. Ce vote a eu lieu à l'issue de l'assemblée générale extraordinaire tenue par le syndicat le 27 octobre 2012. Par cette manifestation, l'Isnih souhaite notamment « alerter les tutelles du malaise existant chez les internes concernant leurs conditions de travail et de formation ». « Les internes sont des professionnels de santé en formation » et « la seconde partie est aussi importante que la première », souligne pour AEF Étienne Pot, 1er vice-président et porte-parole de l'Isnih. Pourtant, dans une étude intitulée « Internes en médecine : gardes, astreintes et temps de travail » (1), rendue publique le 10 septembre 2012, l'Isnih montre que « le temps de formation théorique, indispensable à une formation complète de qualité, est peu respecté avec plus de deux tiers des internes n'ayant pas la possibilité de bénéficier des deux demies journées universitaires et hebdomadaires prévues légalement ».
Les résultats de l'enquête diligentée par l'Isnih (Intersyndicat national des internes de spécialités) auprès de ses adhérents, publiés lundi 10 septembre 2012 dans « Le Parisien », et qui montrent que 21 % de ces jeunes médecins sont soumis à des rythmes intenses de travail sans pouvoir bénéficier de la réglementation sur le repos de sécurité, ont fait réagir la ministre des Affaires sociales et de la Santé. Marisol Touraine qui, dans le cadre du « pacte de confiance pour l'hôpital » dévoilé le 7 septembre souhaite une gestion adaptée des ressources humaines, annonce qu'elle adresse le même jour une circulaire aux directeurs généraux d'ARS pour transmission aux directeurs d'établissements publics de santé. Objectif : rappeler aux directions d'établissement les dispositions réglementaires sur le temps de travail des internes. « Au cours des discussions avec les représentants des syndicats d'internes, il est apparu que dans de nombreux établissements, un certain nombre de principes de base n'étaient pas respectés », écrit la ministre qui signe la circulaire.
Doubler le nombre de postes d'enseignants hospitalo-universitaires « pour faire face au doublement du numerus clausus en dix ans » et pour lutter contre la dégradation de la « qualité de [la] formation ». C'est l'une des propositions faites par l'Isnih (inter syndicat national des internes des hôpitaux) dans un livre blanc intitulé « des jeunes médecins bien formés, des patients bien soignés », rendu public le 6 avril 2012. Le renforcement des effectifs devra « porter en priorité sur les facultés de médecine les moins bien dotées » et ne devra pas « se faire au détriment de la montée en charge de la filière universitaire de médecine générale », affirme l'organisation syndicale.