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La CGT, la CFDT et SUD ont refusé vendredi 21 mars 2014 de signer un accord prévoyant la suppression de 1 200 postes à La Redoute, après la cession de l'entreprise à deux cadres dirigeants. Seule la CFE-CFGC, minoritaire, a ratifié ce texte qui prévoit d'encourager les préretraites et les départs volontaires. "La situation est grave", commente la direction de l'enseigne de vente à distance, après avoir informé le tribunal de commerce de Lille "des difficultés financières auxquelles est confrontée l'entreprise". De son côté, la CFDT veut prendre "le temps de la réflexion" pendant le week-end, estimant que "la situation a évolué" depuis le vote de ses adhérents, qui lui demandaient hier soir de ne pas signer l'accord.
"L’avenir de La Redoute est aujourd’hui suspendu à l’acceptation ou au refus de l’accord sur les mesures d’accompagnement social mis à la signature ce jeudi 20 mars" 2014, indique le groupe Kering (ex-PPR) dans un communiqué. Les organisations syndicales ont jusqu’à ce soir pour valider cet accord, qui prévoit la suppression de près de 1 200 postes sur 3 500 d’ici 2017. En cas de refus, le projet de reprise de la société par deux de ses cadres dirigeants pourrait être remis en cause. "À ce jour, il n’y a pas d’autre repreneur pour l’entreprise et Kering ne continuera pas à financer les pertes de La Redoute sans plan de transformation", prévient le propriétaire actuel de la Redoute. L’accord soumis à signature repose sur des départs volontaires et des préretraites financées par l’entreprise.
La direction du groupe Kering (ex-PPR) propose aux syndicats de La Redoute la mise en place d'une fiducie pour garantir les engagements sociaux du groupe vis à vis des salariés. Le groupe Kering, propriétaire de La Redoute, a présenté aux représentants du personnel de La Redoute et Relais Colis, le 9 janvier 2014, son projet de cession du groupe de vente par correspondance à deux de ses dirigeants. Le projet prévoit 1 178 suppressions de postes sur 3 500, étalées sur quatre ans. Kering s'est engagé à financer les mesures d'accompagnement social liées à cette opération « au titre de sa responsabilité sociale » et s'engage également à recapitaliser La Redoute à hauteur de 315 millions d'euros.
Les directions de La Redoute et de Relais Colis ont présenté à leurs comités d'entreprise, jeudi 9 janvier 2014, un projet de cession à deux cadres dirigeants de ces sociétés. Jugeant la « réduction des effectifs inévitable » en raison de « l'ampleur de la mutation à accomplir », ceux-ci affirment vouloir « gérer les conséquences sociales de leur projet de façon responsable, en les traitant dans le temps, dans l'objectif de limiter le nombre de départs contraints ». Au total, près de 1 200 postes (sur 3 500) devraient être supprimés d'ici 2017.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :