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La création d’une commission d’enquête sur la création, le fonctionnement et les garanties techniques de la Pnij (plateforme nationale des interceptions judiciaires) est préconisée par la sénatrice Nathalie Goulet (Orne, Groupe UDI-UC), dans une proposition de résolution datée du 20 mars 2014. "De nombreuses interrogations entourent la mise en place de cette plateforme centralisée", suite à un appel d’offres remporté par l’entreprise Thales, indique ainsi la sénatrice dans l’exposé des motifs de cette proposition de résolution (lire sur AEF). Nathalie Goulet cite ainsi les "retards dans le calendrier de démarrage, l’augmentation importante des coûts, la sécurité du stockage de la gestion, de la sauvegarde et de la destruction des données confiées à la société Thales".
La mise en oeuvre de la Pnij (plate-forme nationale des interceptions judiciaires) doit permettre d'atteindre un « objectif d'économie de 20 millions d'euros en 2014 et de 25 millions d'euros en 2015 », indique le ministère de la Justice, dans une réponse écrite au député Thierry Braillard (RRDP, Rhône) publiée au Journal officiel le 14 janvier 2014. « Sur le plan organisationnel, elle devrait en outre induire des économies de frais de fonctionnement et de personnel grâce à la suppression des circuits de traitement déconcentrés de près de 500 000 factures annuelles », précise la Chancellerie. Elle souligne que « la réalisation de ce projet nécessitera un investissement initial de 43 millions d'euros pour le ministère de la Justice », qui « pourra être amorti en à peine plus de deux ans ».