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Coordinateur de la Pastorale sociale pour la terre à San Marcos au Guatemala, Fausto Fuentes Velasquez accompagne et fournit une aide juridique aux paysans en conflit avec de grands groupes, plantations de banane ou industries extractives, pour le respect de leurs terres et de leurs droits. Rencontré dans le cadre des "Rencontres avec 40 acteurs du Sud du CCFD-Terre Solidaire", qui se tiennent du 15 au 30 mars 2014, Fausto Fuentes Velasquez revient sur l’accaparement de la terre et les violations environnementales et des droits de l’homme auxquels doivent faire face les paysans guatémaltèques. Il pointe l’absence de l’État dans la protection des travailleurs et développe la stratégie de la Pastorale. Elle consiste à porter plainte sans arrêt contre les entreprises violant les droits des paysans et à autonomiser ceux-ci en les formant à l’agro-écologie.
« La Banque mondiale doit agir dès à présent et appliquer un gel temporaire de ses investissements dans des terres agricoles le temps de revoir ses politiques en la matière dans les pays en développement, d'œuvrer à la définition de normes pour les investisseurs et de mettre en place des mesures plus rigoureuses pour prévenir l'accaparement des terres », souligne Oxfam, qui publie un rapport intitulé « Notre terre, notre vie », jeudi 4 octobre 2012. Selon l'ONG, « la Banque mondiale occupe une position stratégique, par son rôle d'investisseur foncier et, en même temps, de conseiller auprès des pays en développement », rappelant que « la SFI, sa filiale pour le secteur privé, établit des standards suivis par nombre d'investisseurs ».