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La nouvelle offre de formation de l'Afpa compte 965 nouveaux modules de formation qui viennent compléter les 235 parcours de formations métiers et 460 formations courtes réglementaires que l'organisme avait déjà dans son catalogue. Cette refonte de l'offre de formation fait partie des objectifs affichés par le "plan de refondation" initié fin 2012 pour redresser un organisme en proie à de sérieuses difficultés liées, notamment, à la transition d'un modèle basé sur les subventions à un positionnement sur le marché concurrentiel. Aujourd'hui, le président de l'Afpa, Yves Barou, estime que l'association est "sortie de la zone de turbulence" mais reste soumise aux mêmes incertitudes que les autres "entreprises". Concernant la nouvelle offre modularisée de l'Afpa, il met en avant la volonté de maintenir la qualité des prestations fournies par l'association.
La réforme de la formation prévue par la loi du 5 mars 2014 est jugée "intéressante" à la fois par les actifs et les dirigeants d’entreprise, selon les résultats d’une enquête réalisée par Opinionway pour le compte de l’Afpa. Les résultats, présentés mercredi 19 mars, montrent que si les salariés portent un intérêt équivalent à deux nouveaux dispositifs, le CPF et l'entretien professionnel, alors que les dirigeants d’entreprise sont pour leur part plus intéressés par l'entretien. Au-delà, l’étude met en avant une image plutôt positive du recours à la formation tout en pointant clairement les lacunes de l'offre, principalement en termes d’adaptation rapide aux besoins des utilisateurs. Par ailleurs, les dirigeants d’entreprises sont plutôt favorables à la prise en compte de la formation dans les contreparties du Pacte de responsabilité.
La loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, l'emploi et la démocratie sociale pose les principes d'une dévolution, par l'État, du patrimoine immobilier de l'Afpa aux régions qui en feront la demande. Le statut des biens immobiliers de l'Afpa est un enjeu crucial pour l'association depuis plusieurs années qui n'avait pu être réglé par la loi orientation/formation du 24 novembre 2009 dont les dispositions sur le sujet ont été annulées par le Conseil constitutionnel (AEF n°252654). Pour permettre ce transfert aux régions, la loi déclasse les biens de l'État mis à disposition de l'Afpa et pose les principes de compensation devant accompagner ce changement. De même, si ce transfert doit permettre aux régions de mettre en oeuvre leurs « missions de service public », la loi prévoit toutefois des conditions « dérogatoires » pour affecter ces biens à d'autres missions.
« Il faut arrêter avec les fantasmes, nous sommes sur la voie du redressement et personne ne peut parler d'aide d'État apportée à l'Afpa au vu des loyers que nous aurons à payer en contrepartie de la dévolution de l'immobilier et du rendement fixé pour les obligations associatives qui vont servir à amener les 110 millions d'euros annoncés par le Premier ministre », indique le président de l'association à l'AEF vendredi 26 avril 2013, en marge d'un point d'étape sur la mise en oeuvre du plan de refondation de l'association. Il indique par ailleurs que l'Afpa vient d'obtenir l'agrément « Entreprises solidaires » (1) et se positionne dorénavant clairement comme une structure de l'ESS (économie sociale et solidaire) à la fois pour des questions pratiques d'accès à des fonds fléchés sur ce secteur et aussi pour affirmer une identité forte en interne. Après 69 millions d'euros en 2012, l'Afpa s'attend à une perte de 60 millions d'euros en 2013.