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"Densifier la ville, mais comment ?" : telle est la question à laquelle les participants du deuxième "Atelier ville" organisé par l’Association des journalistes en environnement étaient invités à répondre, mercredi 19 mars 2014. Alors que la loi Alur, toujours en cours d’examen par le Conseil constitutionnel (lire sur AEF), vise à lutter contre l’étalement urbain, tous s’accordent pour dire que la densification présente également des inconvénients et doit se penser dans une logique d’intensité et de mixité fonctionnelle. À l’instar de Raphaëlle-Laure Perraudin, architecte-urbaniste, ils estiment que les tours ne sont pas non plus la solution, et "que sur chaque site, il faut trouver la bonne densité", en fonction du territoire. Pour Alain Bornarel, gérant du bureau d’études Tribu, "il faut faire un état des lieux des standards, des normes imaginés quand l’énergie n’était pas chère".
« Au nom de concepts faux, comme celui de la consommation d'espace, et de données erronées sur le risque de l'étalement urbain, [la politique du logement actuelle] prône une densification impossible à réaliser, dont on ne trouve aucun exemple en Europe et dont les Français ne veulent pas. » Telle est la conclusion de l'étude menée par Olivier Piron, consultant, pour l'UMF et le Snal, présentée par les deux organisations mardi 28 janvier 2014. Ces dernières entendent « faire toute la lumière sur le sujet de la consommation foncière et la construction de logements » et assurent que « le concept 'd'artificialisation zéro' est un objectif contre-productif qui ne peut qu'entretenir le mal-logement ».
Le gouvernement détaillera « au premier semestre 2014 » un « plan en faveur de l'aménagement et de la construction de logements dans le Grand Paris » afin de « contribuer à la résolution de la crise du logement en Île-de-France », indique Cécile Duflot dans une communication présentée en Conseil des ministres, le 29 janvier 2014. La ministre de l'Égalité des territoires et du Logement entend notamment « livrer 1,2 million de nouveaux logements d'ici à 2030 » (soit 70 000 par an), conclure un pacte avec les organismes HLM franciliens en février et travailler à un dispositif d'aides aux maires-bâtisseurs. En outre, elle souhaite remettre au premier plan l'État aménageur en s'appuyant sur l'AFTRP, qui deviendra « Grand Paris Aménagement », et en redéfinissant les périmètres et objectifs des EPA et OIN de la région capitale.
Deux ordonnances prises sur le fondement de la loi du 1er juillet 2013 « habilitant le gouvernement à adopter des mesures de nature législative pour accélérer les projets de construction » ont été présentées en Conseil des ministres, mercredi 18 décembre 2013, par François Lamy, ministre délégué à la Ville. L'une, relative au taux de la garantie que les collectivités territoriales et leurs groupements peuvent apporter à des emprunts souscrits par un concessionnaire d'aménagement, supprime la règle de « partage du risque » inscrite au CGCT au bénéfice des projets de construction de logements en zone tendus. L'autre vise l'amélioration des conditions d'accès aux documents d'urbanisme et aux services d'utilité publique, par la création d'un géoportail.